• « CHANTANA »

     

    De l'importance des fleurs dans nos existences ? Est-ce que philosophes et poètes l'ont évoqué quelquefois depuis le début de l'humanité ?

     

    Chantana dit encore et surtout aujourd'hui quand le monde végétal est en péril :

     "Méditons sur le lotus et l'orchidée ! Prions pour que toutes leurs familles multicolores aux parfums ancestraux, leur beauté, leur simplicité entre nos mains, à tous les âges de la vie nourrissent notre sagesse. Nous ne faisons qu'une, nous murmure Chantana, indivisibles, et secrètes graines semées du haut de Cosmos".

     

    Qui écoute l'Invisible ? Quelques enfants, Madee et Jintana qui dansent dans les champs bigarrés, leur grand-mère, Lamoon qui les supplie d'effleurer sans jamais cueillir les fleurs sacrées, les fleurs de tous les temps et de l'univers.

     

    Pendant que d'autres parlent de productions, de ventes internationales, quelques êtres aux rituels incompris, vénèrent la splendeur unique de ces créatures silencieuses.

     

    Et Chantana revient, sans errance, enchanter l'enfance et la vieillesse mais aussi apprivoiser l'incommensurable population de la Terre sous le pouvoir fascinant de l'œil du présent, l'oeil incontournable, l'œil numérique.

     

    "Sortez de l'image, promenez-vous parmi leurs couleurs! Les fleurs de l'ancien empire de Siam comme de toute notre planète incarnent inlassablement la vulnérabilité et l'intensité de notre vie de l'instant à l'infini".

     

    De l’importance des fleurs dans nos existences ? Seule Chantana chuchote son espérance d’un monde d’amour et de paix, sans défi contre les générations nouvelles. 

     

    Suzanne Granget

    (02/06/2019)

    D’après la photo  « Chantana » de Bernadette Chenu Hardy, auteure photographe

    Texte pour le concours « Sawatdee, écrire l’image » - Prix littéraire 2019

     

    NB : signification des prénoms Thäi :

    Chantana : extrait du titre de la photo choisie devenu dans ce texte le nom de l’Invisible.

    Madee : Bon début

    Jintana : imagine 

     

    Lamoon : Douceur sans fin

     

    P.S. Si je n'ai pas obtenu de prix, ce fut un bonheur de participer à cette initiative de la bibliothèque de Moulins-sur-Céphons (36)

     


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  • Atelier Ghislaine 4+ Récap no 3

     

    Les mots sont ;

    Ecchymose, étouffé, échoué, éclair, eau,
    Force, facile, falaise, fond, faiblir

    Dans un texte ayant pour  thème 

    La Pluie

    Atelier Ghislaine 4+ Récap no 3

     

     

    Bonne pluie

     

    Bonne pluie pour les ecchymoses

    Des arbres et des roses !

    Et la nature ne faiblit pas

    Malgré ces mille corps échoués.

    Ne fait-elle pas ses premiers pas

    Dans cet univers étouffé ?

     

    Bonne pluie pour les falaises !

    Pour leurs sentiers, plus de malaises !

    Depuis que l’eau facile préserve leur force

    Elles exposent leurs beaux torses

    Et n’ont plus peur des éclairs, du grand fond

    Ni des albatros, ni de l’horizon.

     

    (28/06/2016)

    http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-ghislaine-4-recap-no-3-mots-par-e-f-a126106650

     


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  • "- Dis ! j'ai l'air de qui ?

    D'un clown ou d'un clandestin?

     

    - Tu as l'air en vie."

     

    (18/09/2015)


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  • venus_detail_birth_hi.jpg

    Naissance de Vénus de Sandro Botticelli (détail)

    http://www.repro-tableaux.com/a/sandro-botticelli/la-naissance-de-venus-detail.html

     

     

    « - A quoi penses-tu Vénus

    lorsque tu poses

    pour l’artiste ?

     

    J’attends l’heure de l’angélus

    et me prends parfois pour une rose.

    Ne pensez pas que je sois triste !

     

    Et que fais-tu de ta beauté

    Muse de la poésie et de la volupté ?

     

    Je me donne sans détour

    en pensées à l’Amour. »

     

    Suzâme

    (8//07/12)

     

    Pour le thème de SIRÈNE : pensive

    http://www.sirene.name/article-poetes-a-vos-plumes-pensive-107812789.html

     


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  • J’avais dit aux chevaux : «Allez !»

    Bien sûr, c’était pour fuir leur monde.

    Pourquoi, je fouette leurs croupes ? «Allez !»

    Je ne veux pas suivre leur ronde.

     

    J’avais dit aux licornes : «Allez !»

    Nous étions si sûres de l’horizon.

    Pourquoi cette sublime quête ? «Allez !»

    Leurs crinières au vent me donnent raison.

     

    J’avais dit à ma vie : «Allez !»

    Mais me retrouve seule en chemin.

    Pourquoi la liberté ? «Allez !»

    La solitude s’écrit à la main.

     

    Suzâme

    (5/07/12)

     

    Découvrir Mil et Une pour le partage : 
    http://miletune.over-blog.com/article-sujet-du-1er-au-15-juillet-2012-107625579.html 


    N.B. Ce poème a été écrit comme si j'étais en calèche tout en regardant l'excellent téléfilm "Le choix de Jane" de Jérémy Lovering relatant les dernières années de la vie de l'écrivaine Jane Austen (1775/1817)
    Si vous avez lu cette auteure merci de déposer vos témoignages. Si cette femme s'est émancipée de son mileu, il me semble qu'en choisissant l'écriture, elle a renoncé à l'amour. Elle souffre de se souvenir d'avoir aimé mais aussi de s'interdire silencieusement d'aimer. De l'avoir suivi dans sa lucidité, ses tentations, ses retranchements avec sa plume, elle m'a inspirée cette quête qui se confond à une fuite. Le travail d'écrire supposerait-il son choix quasiment absolu pour l'époque et condamné par sa mère? Vivre à part, regarder les autres, interpréter leurs vies, s'interroger, imaginer, transposer, réfléchir sans cesse...Et la tendresse Jane !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Austen


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