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    05-04-2012-14-41-33.jpgCatherine Thévenet alias Catheau

     

    Retrouvons nos ailes intérieures pour un envol dans le ciel bigarré des «Vers rêvés» d’une femme poète aussi cultivée que proche de l’être qu’elle surprend, écoute, reçoit , le lecteur, la lectrice que nous sommes.


    Son recueil de chair et de poésie s’ouvre sur l’existence et nous est livré en neuf parties qui rappellent la gestation d’une mère :

    Mythologies, Légendaires, Errances, Matins, Violences, Au jardin, Instants, Intime, Mots dits

    Catheau partage sa passion pour certaines figures mythologiques, leur apogée et leurs vertiges. Ainsi nous retrouvons Phèdre dans son poème «Dans l’Hadès de la passion», une femme, toujours actuelle, victime de l’amour, avec des vers d’une telle intensité qu’ils incitent à être déclamés sur le piédestal de la folie poétique.

    A la recherche des fées Titania, Mélusine, Ondine dans «Feuilles et Fées», poème-conte magnifique et touchant en forme de dialogue entre une « fillote » et sa famille, l’auteure nous enchante.

    Nous parcourons avec ses paysages sans distance entre la réalité et l’imaginaire tissé par le temps d’une âme attentive des scènes de vie du "Square Saint Lambert Paris XVème" à la contemplation d’une œuvre d’Hiroshige (graveur et peintre japonais).  

    

    Dans "Violences", elle nous paralyse un instant sur le son du titre "Bong" et nous emporte le coeur dans la course d'un enfant qui change à chaque strophe tout en étant le même dans tous les pays qui le maltraite par la famine ou la guerre.

     Puis elle nous guide sur des chemins que nous reconnaissons, que nous aimons, la nature, la beauté et d’autres paysages plus intimes, l’amour et le renoncement avec «
    C’est juste avant la vague» dont je n’oublierai jamais la chute, mais encore la solitude dans "For (t) intérieur", le silence sur cet extrait :

    « … écouter

    Le sommeil des sons… »

    dans La Maison du silence.

     Attirée, initiée, captivée par ses «Vers rêvés », je vous invite à découvrir le premier recueil de Catherine Thévenet, notre "Catheau"   tel un espace intérieur. Une exclusivité avec l’auteur que je savoure encore.

    Son éditeur :
    http://www.monpetitediteur.com/librairie/livre.php?isbn=9782748375626

     

     

    Je lui dédie ce poème :

     

    Il suffit d’un recueil

    de quelques bûches

    qui s’écoutent et l’œil

    s’ouvre à l’intériorité.

    Le feu rallume l’âme

    qui médite en vers

    libère la ruche

    et sa reine prisonnière

    du temps, de son intimité.

     

    (Fermanville, le 01/04/12)

     

    Suzâme

    (05/04/12)

     


    14 commentaires
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    Elle était si charmante avec "sa petite jupe blanche", attentive aux murmures du Mal Saint et de l'Ange, à l'orée peut-être de l'enfer ou du paradis. Le savait-elle, l'innocente?

    Elle était si fraîche, presque naïve selon moi, j'ai failli la prendre pour le chaperon blanc.

     

    Au début, lorsque je l'ai vue, c'était la première fois, nous ne nous sommes absolument pas reconnues, j'ai senti qu'elle était gentille, presque passive malgré mes paroles, mes conseils qui devaient lui rappeler sa mère.

     

    Elle m'a assuré de sa voix de communiante qu'elle n'était ni victime du Diable ni du bon Dieu même si il lui arrivait souvent de les rencontrés. D'ailleurs, elle m'a promis qu'elle ne les recherchait pas. Ils sont présents là où elle est et ce n'est pas toujours dans la forêt.

     

    Elle m'a remis un livre précieux qui raconte son visage et son coeur d'enfant et de femme : "L'orée des peut-être". Je n'ai pas résisté. Elle m'a dit que c'était un cadeau. Mais c'est bien plus, en l'achetant, j'ai participé à un soutien auprès de l'association Dimbali. L'auteure cède 3 € sur la vente de chacun de ses recueils pour aider à l'achat de moustiquaires. Voici quelques liens pour découvrir et participer à cet élan de générosité et d'amitié :


    http://www.thebookedition.com/l-oree-des-peut-etre--p-48525.html

     

    http://aloreedespeutetre.over-blog.com/article-loopy-loop-et-les-40-moustiquaires-92027939.html

     

    http://aloreedespeutetre.over-blog.com/article-loopy-loop-et-les-61-moustiquaires-97889946.html

     

    http://aloreedespeutetre.over-blog.com/article-dimbali-et-le-senegal-92470395.html

     

    Quand elle est repartie, si gracieuse avec encore plein de mystères dans les yeux,
    j'ai failli la rattraper pour lui dire qu'après son départ intemporel:  
    "Le fleuve chantait"...

    A bientôt de la lire...

    Suzâme
    (20/02/12)

     

    (*) Je m'aperçois que ma façon de rapporter notre rencontre a été prise au sérieux... J'ai tellement rêvé ce rendez-vous que je vous l'avoue, ici, j'ai tout inventé SAUF le livre de Pénélope, SAUF l'Association Dimbali. Me pardonnerez-vous?  
    (+) Et puis vous dire encore que ce recueil est une rencontre, une vraie et que...je me rendrai au château de Montsoreau. Voilà...Suzâme

    J'ai reçu deux commentaires de Peneloop dont l'un donne des informations complémentaires sur Dimbali. Le voici :

    "Par rapport à Dimbali, Sénégal,

    c'est un engagement pour les 40 exemplaires

    d'une Edition Spéciale

    numérotée

    " Loopy Loop et les 40 Moustiquaires ".

    Une aventure partagée avec la peintre angevine

    Françoise Chauvigné...

     

    Bientôt, je publierai le témoignage

    de Wassila qui habite Dakar

    et qui soutient notre modeste action.

    Modeste,

    mais grande grâce à vous...

    Pénélope Estrella-Paz

    Tout est là !

    http://aloreedespeutetre.over-blog.com/article-loopy-loop-et-les-61-moustiquaires-97889946.html

     

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    Nina ? Elle parle de sa plume comme à sa muse.


    Qui est-elle ?


    Nina Padilha écrit depuis l’enfance. Elève, elle a composé une rédaction en vers à la stupéfaction de son professeur


    Depuis toujours et à l’instant même, elle ciselle ses vers, creuse, taille ses mots et maux comme des diamants intérieurs.


    Si écrire est acte existentiel, écrire de la poésie pour ce poète inépuisable,  c’est dire, lutter, évincer les ombres en les brodant vers après vers sur la lumière. C’est ne rien oublier de ses voyages, de ses racines, de ses douleurs.


    Parce que Nina n’est pas une exilée de la lune mais d’un pays qu’elle a aimé, d’un passé où la chanson portait son nom.


    La voici qui guette le monde de son balcon et dénonce et pleure ses barbaries autant que ses négligences.


    La voilà, rêveuse des campagnes et des villes recouvertes par la nuit ou encore passagère du temps, c’est-à-dire de l’Histoire et des mythes qu’elle revisite.


    Elle est si réceptive qu’elle vibre aux sons de la solitude plus que de l’amour, laissant sa plume tisser son œuvre.


    Jamais les rimes ne l’enferment. Sa poésie ne repose pas sur une gamme. D’un vers, sa vie s’exprime et ne rêve pas à chaque fois. Nina ne connaît pas de trêve. Et si les mots abondent, son âme ne s’abandonne sur le papier complice.


    Sa poésie respire et bat au rythme de son cœur, sue de la fièvre de sa lucidité. Je ne vous dirais pas qu’elle est « possédée », parce que Nina est une flamme libre mais sa muse est présente, taquine son quotidien,  ironise, la défend, la console.

    Son écriture qui fouille la conscience plus que les rêves jamais ne défaille.

    Alors, je vous invite à déguster tranquillement une bonne «tasse de thé bleu». Laissez-vous imprégner de son arôme !


    La poésie dans une tasse ?


    Oui, parce que dans sur son blog et au gré des pages de ses trois recueils, la poésie de Nina Padilha se partage.


    Lors de notre déjeuner d’hier Place de la Nation, j’ai savouré sa présence volubile, son ardeur à parler de poésie. Son regard pétillait de cet instant où l’échange est si profond qu’il se grave sur nos fronts.


     Ses poèmes se cueillent et se gardent. Nous ne sommes pas quittées.


     

    Ses publications :


    Une tasse de thé bleu ?
    Chiado Éditeurs

    http://www.chiadoediteur.com/index.php?page=shop.product_details&category_id=0&flypage=flypage.tpl

     

    Bouquet d'Arums

    Éditions Josph Ouaknine

    http://www.ouaknine.fr/catalogue3.htm

     

    Les Chaises de Nina

    Volume 1

    Éditions ÉDILIVRE

    http://www.old.edilivre.com/doc/24887/Les-chaises-de-Nina-Volume-1_Poesies/Nina-Padilha

     

    http://www.leschaisesdenina.com/

     

    Suzâme

    (16/10/11)

     

     


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    Ed. Lulu

    http://www.lulu.com/product/couverture-souple/le-silence-de-la-pierre/15915388?productTrackingContext=search_results/search_shelf/center/1

     

    A ma seconde lecture, j’ai tout ralenti. Mon regard et mon âme. J’ai retenu certaines pages sur lesquelles j’étais en communion.

     

    Ce livre est un chemin qui raconte le témoignage d’un survivant parmi une poignée d’êtres mais aussi de familles entières qui vécurent l’exclusion générée par la peur des villes et des villages.

     

    Ce malheur qui n’est jamais une fatalité mais la conséquence d’un comportement d’autoprotection de responsables citadins s’est-il déroulé hier ? – et c’est de la peste dont il s’agit – ou aujourd’hui avec le même rejet contre la différence, la maladie, la contamination … Ne l’avons-pas vécu récemment avec un virus qui a touché toute notre planète ?

     

    J’ai fait ce parcours dans la garrigue, en pleine solitude. J’ai écouté le silence de cet exode, de cet exil et chaque mot lu devenait un pas de plus vers la survie ou la mort salvatrice.

     

    Le personnage principal est esquisse sobre et pourtant c’est lui qui guide, qui porte, qui aide jusqu’au jour où, l’âme épuisée par la lutte et l’espérance, il se confie à un prêtre.

     

    Je n’en dévoilerai pas davantage sur ce conte d’une profondeur inouïe aussi généreux dans son message que peut l’être dans un instant ultime, la main du cœur sur notre épaule.

     

    Par ailleurs, J’ai vécu la joie de rencontrer pour la première fois, dans le parc des Tuileries inondé de touristes, l'auteure toute aussi discrète qu'attentive, à l'occasion de la dédicace de son trésor au langage poétique.

     

    Notre échange me nourrira encore longtemps. Et j'ai l'espoir de le renouveler au rythme de son âme.

     

    Je vous l'affirme. Anne est vivante au-delà de ses mots, de l’amour du silence. Sa sérénité est promesse d’une œuvre en attente et à venir.

     

    A lire lentement.

     

    Suzâme

    (18/08/11)


    5 commentaires
  • "...Le silence peut très bien se boire au goulot..."

     

    répond Arthémisia dans un commentaire récent. C'était trop fort, cette expression donnée comme une réponse à quelqu'un, quelqu'une... Cela m'a donné envie d'écrire un papier sur cet être indomptable et irrésistible.

     

    Qui est-elle?

     

    Parce que je l'ignore je vais oser : Créatrice, poète, probablement prof d'existence dans un langage infini nommé "arts plastiques" mais c'est bien insuffisant pour vous dire sa façon d'exposer, de transmettre à partir du choix des artistes qu'elle nous présente, par exemple Soulage ou Olivier Debré et des textes qu'elle écrit dans une approche fulgurante.

     

    Préparez-vous

     

    Mettez un casque pour écouter son univers sonore des plus variés, fixez vos lunettes loupes pour observer les détails les plus inattendus, mais comme elle ne  prenez  pas vos gants -  elle écrit à coeur et mains nues -, approchez-la franchement, sans peur de rencontrer vos limites, ni de les repousser.

    Parce que chez Arthémisia, il n'y a pas de murs alors le temps passe partout.

    Si vous vous perdez ou si cela ne suffit pas pour rentrer en contact avec sa vision de l'être en rut et en art, allez-y, pincez votre nez et plongez directement dans ses rubriques : Texticules, Toi et moi, Pigments, Ecouter-regarder-toucher etc...

     

    Dans son espace et je l'ai éprouvé, rien n'est confortable. Les couleurs se mêlent aux formes en se prenant pour des mots et vis et versa. C'est cela qui est fantastique. Le passionnel vibre à chaque page, de l'instinct à une véritable connaissance des arts.

     

    Arthémisia met en scène les correspondances entre les matières, nous apprend à regarder autrement et autre chose, sans dogme,  peut-être sans idéalisme. Elle sait  aussi provoquer nos inhibitions les plus ancestrales.

     

    Ce sont ses contrastes, ses audaces nourris de curiosités insolites et cette façon de "donner à voir" comme l'écrivait Paul Eluard, qui me tentent à chaque visite. Allez un saut vers l'ivresse, une poésie de toutes les cultures.

     

    http://corpsetame.over-blog.com/

     

    Suzâme

    (13/08/11)


    6 commentaires


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