• L’ai-je vu inscrire ses lignes sur les terres de ton visage, effeuiller tes pétales, effiler boucles et longueurs, comme si le temps qui passe était semblable au vent qui efface souvenance ?

     

    L’ai-je vu t’enlever ton feuillage, ta frange, tes mèches, moi qui pourtant te regardait et t’aimait comme ma vie ?

     

    L’ai-je vu freiner l’élan de tes branches et amoindrir la force de tes bras que j’entourais de tendresse ?

     

    L’ai-je-vu t’enlacer et te prendre, t’envahir, te surprendre et pendant une nuit simple et familière, l’ai-je vu t’enlever de ma vie ?

     

    Suzâme

    (26/06/11)

     

     

    Pour Papier libre  Sujet : «L’automne entre dans sa vieillesse»

    de Duong Thu Huong

     

    Si vous souhaitez participer: envoyer votre texte et vos coordonnées de blog: à beaudroit_juliette@orange.fr

     

     

     

    BLOG : http://papierlibre.over-blog.net/article-l-automne-de-juliette-77857941.html


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  •  

    «Nous étions tous des enfants libres et sauvages heureux comme on l’est à cet âge, dans l’aube sans fin de nos vies». Le monde était à nous et tout l’univers. Nul ne connaissait nos serments. Nous utilisions des signes qui nous ressemblaient. Ainsi le Papillon pour le Bonheur, la Fleur pour l’Amour, l’Arbre pour la Vie, la Pierre écorchée pour la Mort. Ne nous demandez jamais pourquoi, nous avions proscrit la simple esquisse du mot Liberté. Nous étions tous des enfants, le cœur devant, malgré la guerre.

     

    Suzâme

    (13/06/11)

     

     

    Pour le 37ème atelier, nous vous proposons d'écrire un texte commençant par "Nous étions tous des enfants libres et sauvages, heureux comme on l'est à cet âge, dans l'aube sans fin de nos vies." Il s'agit de la 1ère phrase de "La grande île" de Christian Signol.


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  • Elles se posent dans ma vie

    Du bout de leurs âmes

    Lorsque je les vois, je revis

    Mes paroles s’enflamment.

     

    Elles ont le pouvoir des anges

    Leurs voix m’enchantent

    Mes rêves, elles changent

    Et mes poèmes ressentent.

     

    Suzâme

    (2/06/11)

     

     

    DEFI SIRENE : UN ANGE

    http://jardind-evy.over-blog.com/


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  • S’agit-il d’inventer un sens pour danser l’art, de peindre du bout des seins arabesques et spirales, de sculpter les sons, de chanter le désir, de nager la volupté ?

     

    A partir de la perception d’une fleur, d’un papillon, imaginer la femme, surprendre la ronde de l’amoureux…

     

    A partir d’une cambrure, poursuivre l’élan, le don de l’être insensé…

     

    Et puis gravir, graver l’essentiel, l’approfondir en défiant le non sens de chaque jour et ses impasses à l’essor de nos ailes insolentes et rebelles. Oui , déployer nos sens au-delà de l’invisible insomnie, exprimer l’indicible dans le désordre et contre la censure, saisir en soi, en l’autre, l’obscur et ses lueurs à vif, doucement, intensément, éveiller les sens, sans insultes, sans violence.

     

    Suzâme

    (25/05/11)

     

    34ème salon d'écriture d'Un partage de mots

    Thème : SENS


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  • 167808g

     

     

    Est-ce un pèlerinage ? Une cérémonie ? Une procession avance à rythme lent et semble cheminer depuis l’autre bout du monde. A partir d’où ? Nul ne se confie. Et jusqu’où cet essor ?

     

    Pourquoi cet essaim d’êtres marchant les uns après les autres sans même s’effleurer, sans même se parler?

     

    Prient-ils un Dieu, la Nature ou l’Univers ? Pensent-ils à leurs actes laissés derrière eux ?

     

    Seuls les champs de blé sont témoins de leur passage et suivent leurs pas jusqu’au puits.

     

    Chacun a rendez-vous et s’arrête, se penche au bord de sa profondeur, s’épanche en regardant… au fond de lui-même.

     

    Suzâme

    (24/05/11)

     


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