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Par Suzâme le 10 Mars 2011 à 20:01
french-gallery-artist.com
Tourbillon de gestes
La gitane est folle
Ses jambes quittent le sol
Ses bras s’élancent
Comme des branches
Voleuses d’oiseaux
Et les libèrent comme des mains
Nul ne suit l’insolente
qui frappe du pied
Le ventre de l’astre.
Son corps lutte dans l’espace
Et donne tout son amour au vent
Qui l’entraîne vers sa liberté.
Suzâme
9/03/11
23ème Salon d'écriture :
Quelle est votre danse préférée ? Faîtes-nous la aimer.
Prose ou poésie, vous avez toute la semaine pour participer.
http://partagedesmots.forumprod.com/consignes-du-23eme-salon-d-ecriture-t1361.html
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Par Suzâme le 26 Février 2011 à 14:35
Site: expotempo.wordpress.com
Un arbre comme un bras immense, un corps vivant qui s’élance vers le temple du firmament. Il se penche et s’épanche, libérant ses racines, débordant de la terre assouvie.
Il n’est pas maître de son paysage ni de son existence. Son langage est encore incompris.
Au péril de ses sens, il se tend et s’entend dans un poème fou, sans vers, unissant dans un seul mouvement, inclinaison de l’âme à l’orée des nues , de la nature insoumise et désir d’élévation des êtres avec leurs ruines, toujours en quête d’un fragment de soleil intérieur.
Suzâme
(19/02/11)
Ecrit lors d’un atelier d’écriture proposé par Pierre Thoribé (CICLOP) au Musée Cognacq-Jay à l’exposition «TIVOLI»
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Par Suzâme le 26 Février 2011 à 12:23
TURQUOISE
J’appelle mon pays Turquoise comme l’eau qui l’emplit et l’amplifie par ses musiques marines.
Ses paysages sont des tentations de nuances et de transparences ; ils sont métamorphoses. Lorsque j’approche un arbre grandiose, il devient subtilement une rose d’un turquoise si clair qu’il ressemble à la chair.
Qui peuple mon pays Turquoise ? Des êtres qui n’ont qu’un langage, les rêves ; quelquefois des sirènes lorsqu’elles s’engagent à danser sans rien dire ; des poètes en exil, nus comme les dauphins de la création.
Suzâme
Atelier PoéVie – «D’infinis paysage » - 23/02/11
Proposition d’Anélias.B : «choisir une couleur, dire que c’est un pays et le décrire…»
6 commentaires -
Par Suzâme le 24 Février 2011 à 20:26
Site SEB-artdécor.blogspot.com
ALBUNEA
(11ème sibylle de Tivoli)
C’est là dans les méandres de ma vie que j’accueille ta venue, sibylle, toi qui jongle avec mes rêves et prédis l’art des torrents.
Tes mots sont les miens. Je les prends dans mes mains comme une offrande pour demain.
Tu vois l’univers telle une palette infinie et devine les prémices de l’art.
Ton chant si suave m’annonce mon péril et soudain avec une force à ébranler toute solitude, tu prédis la naissance d’une poésie d’esquisses, celle qui me nourrit déjà.
Désir de te regarder encore, de te garder, Albunéa, comme muse. Mais tu es insoumise. Aucun temple pour tes dons d’ivresse. Aucune prière au seuil des paysages que tu sèmes dans ta fuite de mes limites si prévisibles. Aucune empreinte sur les sentiers de ma vie.
Seule la poésie s’écrit aussi fluide que la lumière d’une âme endormie.
Suzâme
(19/02/11)
Texte griffonné lors d’un atelier d’écriture proposé par Pierre Thoribé (CICLOP), debout, sur place au Musée Cognac-Jay lors de l’exposition TIVOLI. (sans inducteurs collectifs)
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