-
- J’peux t’dire quelque chose ? Tu n’es pas assez mûre.
- Et toi, selon le goût de leurs papilles, tu le serais bien trop.
- Trop ! Tu exagères. D’ailleurs, il est stupide de nous comparer. Nos couleurs ne sont pas de la même saison.
- Si je suis plutôt acidulée, c’est pour exister, me distinguer sur leurs langues gourmandes. Ce n’est tout de même pas ma faute si je fonds trop vite !
- Oh tu sais, j’ai le même problème, ma même sensation. Quand vient l’automne, ma maturité est du pur sucre. Comme toi, exquise, je disparais dans leurs bouches impatientes. Si nous sommes la tentation, le désir, ne sont-elles pas, hélas, notre plus beau gouffre ?
(01/09/2016)
3 commentaires -
De l’inertie naît le désir
Comme source du désert.
S’abandonner, dormir
Réveille nos mystères.
(24/08/16)
*-*-*
L'inertie endormie
les doutes se réveillent
les mystères s'épongent
dans les rêves nocturnes.
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
*-*-*
Si le grand désert a perdu la lumière
Chercher les sources devient nécessaire
Les trouver c'est découvrir au fond de soi
Les ressources insoupçonnées qui un jour nous ont été offertessans attente d'aucun retour.Jamadrou
*-*-*
Si l'inertie réveille le mystère, dans le désert la source du désir s'abandonne à dormir...
Josette
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/
*-*-*
Dans le hamac, suspension.
On se relâche, éclosion
De sensations. Émotion.
Nounedeb
http://nounedeb.eklablog.com/
8 commentaires -
Habits saouls de vent
Si légers, si libres.
Ici, nulle cible.
(20/07/2016)
*-*-*
Au soleil de l'été
vole le linge
en voiles de vie.
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
Linceul d’été
Où trépassent les ombres
Eclats de lumière.
Valérie-Anne
*-*-*
Cela sent le propre
Que masque cette fraîcheur
Qui flotte au vent?
Nounedeb
*-*-*
Toutes voiles dehors
enfant rêveur est Colomb
Dessous la lessive.
Jill-Bill
http://jill-bill.eklablog.com/
*-*-*
Ivresse du temps
Liberté du vent
Légèreté des ans
Ici on s’éprend.
Catheau
http://ex-libris.over-blog.com/
3 commentaires -
Une amie, ce peut être le double de sa personne
Même si en dépit de tout, cela vous étonne.
Je lui fais des milliers de confessions
Comme si elle en faisait sa profession.
Une amie, c’est comme un bijou précieux
Qui a le pouvoir de nous rendre heureux
Je lui confie mes petits secrets
Elle les accueille sans grands regrets.
J’aimerais avoir une Amie
Qui me suivrait toute une vie
Demeurant mon ombre vivante
Jusqu’à ce que je sois mourante.
Ne soyons pas si triste
Je voudrais tellement qu’elle existe.
Aussi j’en rêverai toujours
Dans l’attente des meilleurs jours.
Une Amie, c’est une personne entière
Qui vaut toujours plus que ce qu’on espère.
Elle est si souvent présente
Aussi bien dans l’esprit que dans la vie courante.
C’était une description sans importance
Mais que l’on recueille quand on la lance
Comme une vérité très rassurante
Après une journée indifférente.
(poème-réflexion)
Qui ouvre mon premier carnet de poésie intitulé « recueil de poèmes, de paroles, de réflexions », le 1/01/1973
votre commentaire