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Connaissez-vous cette femme un peu « perchée » ?
Non pas Miss Ara ou l’éloquence même ni quelque vieille déesse hautaine, encore moins cette silhouette d’aigrette citadine surélevée par de redoutables talons aiguilles, non plus la bricoleuse de cathédrales, ni même l’alpiniste sans peur et encore moins la pilote du dernier vol d’essai d’un avion militaire…
Mais… Cette femme aimante, amante de la vie, aimant de poésie… Oui, cette femme au léger déhanchement qui se promène au loin sur les sentiers, les passerelles, les friches de l’existence, les bords de la beauté, l’âme ouverte, les pieds dans le ciel.
(30/05/2016)
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Rose vive, rose nue
Amoureuse du soleil
Garde son corps
Pour le firmament.
(16/05/2016)
*-*-*
Rose princière
Au parfum subtil
Ta flagrance éphémère
Fuit à la vue du pistil.
Bernie
*-*-*
Telle une planète
La rose solaire
S’épanouit, fière.
Seule, elle secrète
Des effluves sucrés.
Askelia
*-*-*
Un ange mystérieux
un jour
s'en éprendra ...
Alors
elle deviendra
corail des cieux !Sabine
http://chemin-je-t-aime.fr/
*-*-*
Rose de mai éphémère
Voluptueuse, épanouie
Pour la fête des mères
C'est toi que j'ai choisiMansfield
http://mansfield.over-blog.com/
*-*-*
Rose épanouie rose soleil
Eblouissante et solitaire
Garde moi de tes aiguillons
Je ne cherche que ton parfum.
Josette
https://www.facebook.com/trez.lecars?fref=ufi
*-*-*
Force et faiblesse
beauté et subtilité
la rose cache son jeu
sous un habit de reine
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
3 commentaires -
Plaqué sur la joue du sol
L’irrésistible baiser du soleil
A la terre qui s’émerveille.
Ils sèment sans idole.
(28/04/2016)
*-*-*
Semis contestés
Pesticides à tout va
La terre bousculée
Et même outragée
Qui donne malgré tout
Ses fruits d'or nourriciers
Parfois amers...Marine D.
http://marinezou.blogspot.fr/
*-*-*
Incandescence voluptueuse
Sous tes baisers solaires
Moi, la Terre
Je fonds
Me vaporise
En haleine iodée
En brouillards mystérieux
De plages en volcans
De prairies en forêts
Nous deux, c'est
Pour la vieMartine
http://martinemrichard.fr/blog/
*-*-*
Ils ressemblent à un immense étendard,
les champs de nos campagnes
De brun, de vert et de jaune illuminés
Un subtil parfum flotte dans l'air
Malgré le thermomètre en baisse,
le printemps présente ses promesses.Jeanne Parisel
*-*-*
Lacs jaunes
en culture extensive
les champs s'ensolleillent
attendant le sourire de l'astre
timidement assoupi sur un lit de nuages
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
*-*-*
Le soleil se tenait caché
Mais il enluminait le gris
Du ciel breton après la pluie
Les champs de colza rayonnaient
Souvenir d'enfance ébloui
Et leur parfum se distillait.Lenaïg
http://leblogdelenaig.over-blog.com/
*-*-*
Trichotomie des couleurs
Jaune éclaté
Vert sombrant
Bleu oublié
Ne se mélangeant
Pas pour le spectateur
Mais ondulant sous le vent.
Lascivement.
Askelia
2 commentaires -
QI QI QI
Dire que j’ignorais mes attraits
Et si j’entendais mes chants
QI QI QI
Aujourd’hui il me plait
De surprendre cet écran.
QI QI QI
Je me sens comme un druide
Un magicien en plumes
QI QI QI
Fini mes idées de suicides
Maintenant je m’assume.
(12/04/2016)
Petit monologue ordinaire
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- - Accueille-moi comme avant, souffle le vent charmeur à la maison repliée
- - Il y a quelques mois, tu as claqué si brutalement ma porte et de façon si inattendue que tout mon corps de pierre a tremblé.
- - C’est la faute aux saisons. Parfois je ne suis plus le même. Oui, elles me transforment en fou des portes et des fenêtres. Et tu le sais qu’elles ne sont pas mes seules victimes. Questionne les arbres !
S’il te plait laisse-moi entrer !
- - Je t’en prie ! Cesse tes relances ! A cause de toi, moi aussi je ne suis plus la même. Ta violence a ébranlé ma confiance de douce maison. Depuis ta crise insensée, je reste fermée au monde.
- Je ne suis que le vent. A aucun instant je n’ai voulu être tempête. Et puis je ne suis pas seul à te demander de rentrer à nouveau dans ton cœur, dans ta vie. Que fais-tu du soleil qui lui aussi n’y était pour rien ? Allez, douce maison, ouvre-nous ta porte !
- Ah vent et soleil ! J’ai tant besoin de vous !
(28/03/2016)
Petit dialogue ordinaire
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