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    IMPORTANT :

    En achetant la dernière parution des Anthologies Ephémères:  "Le Mariage" écrit dans la solidarité et l'amitié par une belle poignée de blogueuses et de blogueurs, vous participerez à la réalisation d'un rêve de deux enfants. Informez-vous sur le site Les Anthologies Ephémères et sur le le blog de Quichottine : http://quichottine.fr/2015/07/juste-en-passant.html

    J'ai été heureuse et fière d'offrir ma plume et depuis quelques temps, je découvre nos écrits rassemblés.

    Toute ma reconnaissance aux organisatrices de cette publication solidaire. A bientôt. Suzâme


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  • Ecrits sur ma paume, recueil de poèmes publié chez Le Vert-Galant éditeur

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  • FILM : Alphaville (1965)
    genre : science fiction d’art et d’essai de Jean-Luc Godard

     

    Dans ce film où nous suivons des êtres fonctionnels, j’ai retenu les «séductrices n° 3». Nous découvrons leurs conditions de vie à partir des deux personnages principaux, un faux journaliste Lemmy Caution interprété par Eddie Constantine et Anna Karina dans le rôle de Natasha fille d’un père indifférent, le savant Von Braun qui inventa l’ordinateur dictateur dominant la capitale Alphaville. Dans cette ville galactique, l’habitant sans âme circule selon son programme, son utilité, programmé par une sorte de Big Brother qui suit ses pas, jusqu’aux portes qu’il veut ouvrir, surveille ses mots, lui fait subir des interrogatoires de la vérité, et si nécessaire l’élimine dans une piscine devant des personnalités.

    Imaginez, si vous n’avez pas vu ce film d’anticipation, un monde où il serait interdit d’aimer, de pleurer, de prononcer certains mots comme  par exemple «conscience» parce celui-ci comme d’autres disparaissent des lexiques et si ils sont révélés par un étranger comme notre journaliste-espion des «mondes extérieurs», l’habitant  et l’occurrence Natasha à la peau numérotée,  son accompagnatrice imposée ne comprend rien, ne ressent rien. Et lui avec son imperméable et son chapeau, n’hésite pas à s’exposer en sortant de sa poche un livre de Paul Eluard dans une chambre d’hôtel encadrée par la sécurité. Il s’agit de quelques extraits de son recueil «La Capitale de la douleur» à écouter link . Natasha livre une lecture froide, presque robotisée. Son visage d’une beauté inexpressive et sa voix sans modulation ont quelque chose de surréaliste dans un monde orwelien. Peut-être la poésie comme un espoir...

    Est-ce important de savoir si notre héros est amoureux ? A nous d’interpréter quelques messages de ce film si l’auteur avait l’intention de nous en adresser à moins qu’il n’ait composé cette fiction en toute dérision, appréhendant le futur comme Stanley Kubrick link mais avant eux George Orwell link.

    J’ai choisi de me poser cette question : Qu’est-ce qu’un langage qui n’est pas compris et/ou pas ressenti ?

     

    Suzâme

    (7/07/12)

     

    http://www.panorama-cinema.com/html/critiques/alphaville.htm

    http://www.critikat.com/Alphaville-une-etrange-aventure-de.html

    http://www.youtube.com/watch?v=NGMR7qS5WUc

    Extrait du poème "Au hasard"

    "...Au hasard tout ce qui brûle, tout ce qui ronge,

    Tout ce qui use, tout ce qui mord, tout ce qui tue,

    Mais ce qui brille tous les jours

    C'est l'accord de l'homme et de l'or,

    C'est un regard lié à la terre..."

    N.B. n'est pas cité dans le film


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  • Juste ce billet pour vous dire combien j'ai aimé ce film dont je ne connaissais rien. J'avais plus jeune entendu parler de Fasbinder qui a 27 ans lorsqu'il tourne ce huis clos tiré de sa pièce  link comme un réalisateur si tourmenté qu'il perturbait les actrices notamment l'une d'entre elle qui fut sa muse et qui débuta avec lui, la belle Hanna Schygulla link.


    A 22h, le casque sur les oreilles, j'ai suivi en allemand cette tragédie portant sur l'amour, la passion jusqu'à sa fin, depuis l'extase, la possession jusqu'à la déchirure d'un coeur épris. Ah j'allais oublier de vous informer que cette histoire de vie était celles de deux femmes, l'une styliste célèbre, l'autre plus jeune, opportuniste. Mais il y en d'autres, l'amie, la mère, l'enfant et cette étrange assistante domestiquée telle une esclave profondément et impassiblement amoureuse.

    Ce film traite d'une passion mais aussi des conditions des femmes parce qu'il nourrit le spectateur de confidences sur les rapports des couples, leurs conflits, les réactions des épouses, leurs abdications face à la domination souvent sexuelle des hommes qui les bafouent, les aliènent, selon la créatrice de mode émancipée de l'amour.

    Plaidoyer pour une idéologie où l'âme féminine exulterait au-dessus des compromis? Dans ce film, les femmes sont magnifiques jusqu'à la dérision. J'ai suivi avec ampathie l'ascension et la chute de cette maîtresse femme aux démonstrations théâtrales, possédée par un être certes semblable et cependant plus égoïste. Selon moi, sa beauté magistrale était de penser sans cesse tout en aimant déraisonnablement. Un paradoxe qui conduit à l'échec. N'est-ce pas?

    Vous dire aussi quitte à vous surprendre que je n'ai à aucun moment  été gênée qu'il s'agisse d'un drame entre deux femmes parce que même si le décor principal situé dans la chambre de Petra, personnalité mondaine, est une tenture classique et érotique, à aucun moment les deux personnages principaux ne s'exposent charnellement. La jeune et blonde Karin est sensuelle et superficielle tandis que  l'autre, envoûtée dès leur première rencontre est progressivement fascinée, traversée, embrasée puis lunaire. L'amour ne se comprend pas. Il ne se juge pas non plus.

    Ah pourquoi le titre de mon billet avec le mot "Zusammen"?

     

    L'héroïne éperdue en plus de cette délicieuse expression"Ich liebe dich", répètait souvent à son amante admirative puis progressivement distraite "Zussammen", c'est-à-dire" profondément, "ENSEMBLE". Et lorsque je l'écoutais dans l'intimité de mon oreille, j'entendais aussi "Suzâme". Une coïncidence qui m'a silencieusement illuminée pour longtemps.

    Suzâme
    (13/06/12)


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  • d2b79d1140e5ebae2074fb33372a6260.jpg
    de Séraphine Louis (1864-1942)


    Bonjour,

     

    A l'occasion de ma visite au Musée Maillol avec Hauteclaire, en plus de l'oeuvre grandiose d'Artemisia, nous avons découvert quelques belles peintures de Séraphine dont j'avais fait la connaissance grâce au film de Martin Prévost avec Yolande Moreau:

     

    http://www.dailymotion.com/video/x8iltk_bande-annonce-film-seraphine-yoland_shortfilms


    Lors de sa diffusion, j'étais seule face à son personnage et apprécia progressivement cette exclusivité. Il s'agissait une biographie dont on peut comprendre qu'elle soit contreversée par des érudits, histoiriens et autres professeurs qui, selon moi, mit bien en valeur la personnalité, le comportement et la recherche minutieuse, exigente, de la forêt à la toile, de cette femme peintre à l'origine tâcheronne chez des familles bourgeoises de l'Oise.

    Seraphine-de-Senlis---Les-Grappes-de-Raisin.jpg
    "Les grappes de Raisin"

    Elle travaillait dur et modestement et parlant à peine, consciencieuse et occupée à ne faire que son travail. Puis rentrée chez elle après un détour dans les bois environnants afin de recueillir les éléments de son inspiration à base de matières et de couleurs, elle passait des heures à composer un tableau que pendant longtemps elle fut seule à connaître jusqu'à une rencontre propice: Wilhelm Uhde, critique et marchand d'art. Mais je vous laisse découvrir sur les sites ci-après les informations essentielles si Séraphine vous intéresse.

    http://www.lexpress.fr/culture/art-plastique/seraphine-louis-l-ange-au-plumeau_574725.html

    http://www.musees-senlis.fr/Dossiers-thematiques/seraphine-louis-dite-seraphine-de-senlis.html

    seraphine.jpg

    Séraphine était autodicdate et trouvait son inspiration dans la nature et par des voix mystiques qu'elle seule entendait. Combien j'ai aimé l'imaginer poursuivre sa quête d'une beauté qui allie la réalité à travers sa végétation à tous les étapes, de sa naissance à son déclin, à l'esprit si enfoui que le silence s'en trouve complice. Combien j'ai appréhendé sa passion, puis ses excès et enfin sa folie à chaque fois qu'elle se donnait à son oeuvre.

    Suzâme
    (23/04/12)

    Voici les liens d'aminautes qui ont publié sur Séraphine :
    Le blog de la vieille marmotte

    http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/article-le-tableau-du-samedi-11-fevrier-2012-99069011.html

    http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/article-le-tanka-peinture-du-samedi-11-fevrier-2012-99068605.html  

    et un article du 20/11/2008 de Monelle : : Incroyable talent!
    http://monelle.over-blog.com/article-24963182.html

     


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