• Pour le 4ème anniversaire du blog
    de Peneloop,
    soyez la fleur en poème
    qui composera
    son bouquet!

    Je me présente déjà, je suis Iris et vous?
    Rendez vous chez Peneloop pour lui offrir votre fleur :


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  • Un billet pour vous dire combien j'ai aimé ce film. Sur le conseil d'une amie et après avoir lu l'article de Catheau, j'ai choisi de distinguer sa partie exhibant le faste à travers les richesses d'un milieu lors du mariage de l'héroïne appelée Justine interprétée par Kirsten Dunst et l'évolution lente sur l'intériorité des personnages principaux, Justine et sa soeur Claire interprétée par Charlotte Gainsbourg.

     

    Nous avons là deux profils d'un seul et même visage, l'être humain et ses limites. C'est la sensibilité de ses deux soeurs qui,  prisonnières de leurs apparences, va surgir au premier grand choc, vécu comme un retentissement par Claire et comme l'accomplissement d'une prophétie annoncée par Justine, créative et maladive.  

     

    Mais qui est-elle? Pourquoi sa soeur est-elle la seule à la comprendre, à lui donner toute son attention?

     

    Si la 1ère partie nous présente une vie tout en lumière à travers cette femme qui semble si heureuse, la seconde nous révèle Claire si généreuse, si dévouée à organiser la réception du mariage dans sa propriété somptueuse pour que sa soeur connaisse enfin le vrai bonheur.

     

    Après les longues festivités  dans cette propriété au parc immense, nous apprenons grâce à l'époux de Claire qui est chercheur et astronome qu'une planète, nommée Mélancholia, jadis cachée par le soleil, s'approche très rapidement et même dangereuresement de  la Terre. Le professeur, seul maître de la réalité scientifique, assure jusqu'au dernier moment que nos merveilleux paysages, nos existences ne sont pas sur la trajectoire de ce point rouge qui s'aggrandit au fur et à mesure qu'il avance. Mais s'il se trompait....

     

    Je ne veux pas vous en dire plus sur ce film qui ne fera pas l'unanimité puisqu'il s'agit selon moi de la psychologie fiction.

      

    J'ai vu la planète Mélancholia comme une métaphore d'un type de dépression. Va-t-elle exploser, imploser comme une vie, une tête trop pleine?

     

    Il n'est peut-être pas trop tard pour aller voir ce film. Je ne sais pas m'arrêter... Allez un petit reliquat  pour vous tenter encore !

     

    Tout commence par un ralenti surréaliste: une femme en robe longue et blanche tente d'arracher ses racines qui l'envahissent. Cet effet est magnifique...

     

     

     

    http://youtu.be/rAIwwpDj_qA

     

    Articles croisés: A lire chez Ex-Libris

    http://ex-libris.over-blog.com/article-le-crepuscule-des-hommes-melancholia-de-lars-von-trier-81845813-comments.html#comment87783508


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  • Marilyn Monroe

    «Fragments : poèmes, écrits, lettres»

    Editions du Seuil

     

    J’ai eu le bonheur de participer au petit-déjeuner de la Médiathèque Pierre-et-Marie Curie le samedi 28 mai et avec quelques amateurs de cette actrice mythique, j’ai été passionnée par les propos de la traductrice du recueil Tiphaine Samoyault. Voici quelques notes prises au vol mises entre guillemets lorsqu’ils viennent de son témoignage.

     

    Ce livre a été édité pour la première fois en France puis fut traduit en sept langues à partir de la traduction française dont le travail assidu et littéraire n’avait qu’une seule origine, les manuscrits épars retrouvés par la seconde épouse du professeur de théâtre de la star, Lee Strasberg qui ne l’aura pas connue.

     

    «Elle remplissait la page de façon étrange, dans tous les sens …» «Son rapport à la page : orthographe instable, erreur de syntaxe, confusion dans le vocabulaire, écriture difficile…»

     

    A l’abordage des premiers fragments où Marilyn avait 18 ans, puis après lors de sa vie de couple avec Arthur Miller, la traductrice parle de «décryptage de ses écrits» tant elle se heurte à des difficultés d’interprétation.

     

    «L’actrice est autodidacte et au début écrit ses textes avec un anglais non maîtrisé.»

    «Au fil de ses fréquentations, de ses lectures, son écriture progresse. Elle s’autoforme et arrive à écrire des poèmes» de mieux en mieux construits. Ses textes sont variés et sont inachevés"

     

     Psychanalyse : «Elle allait voir son psychanalyste tous les jours». Lire « Marilyn, dernières séances» de Michel Schneider – Editions Folio

     

     Son écriture : «Elle écrit quand elle ne va pas bien. Quand elle se sent en insécurité" ce qui dénote «une absence totale de confiance en soi». «Elle écrit sur n’importe quel support, ce qui lui tombe sur la main». «Ce n’est pas une pratique égotiste mais un effort pour se dépasser elle-même, vaincre son destin».

     

    La démarche, l’engagement de l’Editeur et de la traductrice Tiphaine Samoyault ont été de traiter volontairement ces fragments découverts comme des documents de littérature. Les journalistes critiques, essayistes ne s’y sont pas trompés. Lire l’article dans un récent numéro du Magazine Littéraire

     

    Mon avis : Il ne peut être critique parce je n’étais qu’émotion en écoutant quelques extraits choisis, fragments d’une lucidité éblouissante. Le mythe de cette femme aux formes de Vénus nous avait caché son autre profil si cérébral la menant sans cesse à l’introspection, à partir de ses souffrances de ses attentes, de son exigence intime, et sans cesse à la recherche du dépassement. Hollywood avait enfermé cet être féminin dans son image de légende, ignorant qu’elle avait une étrange amie, sa plume de compagnie sans que nul ne s’y intéresse de son vivant.

    Suzâme

    (29/05/11)

    Site à consulter pour plus d’information sur l’éditeur :

    http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=88&cat=cinema


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  • Avant-propos

     

    Parce que j'ai été emportée par la Danse, moi qui était dans l'ignorance totale d'une telle poésie et parce que j'ai été fascinée surtout par l’influence de la chorégraphe décédée en 2009, son regard sur chaque être composant sa troupe mais aussi par son intériorité et sa projection d'une profondeur incontournable pour tous ceux qui gravitaient auprès d'elle, de son âme libre. Elle m'inspirera longtemps. Voici un texte pour elle :

     

    La danse de l’âme

     

    Du corps à la gestuelle, il y a l’élan, l’aile de l’être qui s’échappe et libère son âme confuse, la libère de sa peste intérieure.

    La Danse en guérison propose, projette, propulse et la femme devient toutes les formes de la vie.

    Et l’homme campe sa force, se cambre, court, creuse et croit devant nous…

    D’un mouvement, l’existence surgit. D’une pause, le silence intense interroge les regards rivés à la chair envoilée de nos désirs retenus.

    Et l’homme se donne, animal dansant et dit qu’il a peur d’aimer.

    Et la femme si svelte dans l’air, s’abandonne sur le sol. Elle sait l’infini.

    Du corps aux gestes, il y a l’ange.

     

    Suzâme

    (30/04/11)

     

    N.B. Je vous recommande de vous rendre sur le site Nanterre PoéVie, de vous inscrire comme membre du blog, ainsi vous aurez accès à d'autres billets mais surtout à une vidéo concernant la chorégraphe suite à l'excellent documentaire de Wim Wenders, réalisateur allemand qui a filmé, interviewé la Compagnie de Pina Bauch entre profondeur et lumière. Envoûtant. Vous pouvez peut-être encore le voir parce qu'il est récent.


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  • Exposition

    De livres objets et livres d’artistes

    Présentée par Am’Arts

     

    DELIRES DE LIVRES

     

    Du 16 avril au 8 mai 2011 à la Collégiale Saint-André à Chartres

     

    De l’étonnement à l’admiration, j’ai été enchantée par cette exposition qui réunissait 160 créateurs autour de trois couleurs : Le bleu, le noir et le blanc. J’ai pris de manière si fugace quelques notes que le mieux pour vous, puisque la manifestation est finie, est de vous rendre sur leur site :

    http://www.am-arts.com/

     J’étais avec mon amie Anélias, conquise par les différentes matières, les expressions les plus inouïes et nous sommes reparties avec un zeste d’émerveillement dans le regard pour toute la journée mais aussi une trace précieuse de notre passage qui ravivera nos impressions encore longtemps : le livre de l’exposition.

    Suzâme

    (10/05/11)

    N.B. Elle a lieu tous les deux ans.


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