• «LA FEMME QUI PLEURE AU CHAPEAU ROUGE»

     

    2010 - Drame réalisé par Jean-Daniel Verhaeghe avec principalement Amira Casar dans le rôle de Dora Maar et Thierry Frémont dans celui de Pablo Picasso.

     

    J’ai été emportée par cette passion amoureuse et destructrice entre deux artistes, l’une photographe en vogue en 1936, l’autre, le peintre dont le génie engendrait déjà sa renommée. Dora, la femme libre, photographe était lumineuse, étonnée, étonnante mais Dora, le modèle, nudité splendide pour un chef d’œuvre aux formes bouleversées, ou encore Dora, l’amoureuse, de l’épanouissement à la souffrance me laissa émue. L’amour rend vulnérable. Je le savais. Ignorais-je qu’il se conjugue si dangereusement avec l’art ou à son détriment ?

     Et Picasso, lui, le multiple, l’exclusif, paradoxe de l’instant, vivait déjà de son art pendant les années difficiles et donnait aux femmes dans un tourbillon passionnel, du bonheur éclaté  jusqu’à l’infernale tourmente. Son œuvre s’en est-elle ressentie ? Recherche ou insatisfaction constante ?

    Cette histoire très bien interprétée m’a mise sur la piste de Dora Maar dont j’ai hâte de découvrir l’univers photographique. Je l’ai peut-être aperçue dans des expositions surréalistes puisqu’elle réalisait elle aussi des collages. Allons à sa recherche. L’art abolit le temps.

     

    (17/02/11)

     


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