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Pluie ou soleil
sur cette friche ?
Comme joue sèche
un jour, s’émerveille
et un autre, s’en fiche.
Pourtant rien ne l’empêche,
pluie ou soleil,
de rêver qu’elle existe,
si seule et pareille
à l’être qui résiste.
Suzâme
(12/07/12)
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Elle touche la terre, la ville, la mer, la vie avec ses pieds.
Le ressenti passe avec habileté mais sans chorégraphie du sol à son corps. Comme si la paume de ses pieds pourtant endurcie au fil des années était sa perception première, avant ses yeux, avant son cœur rayonnant d’existence.
Ses pieds nus se moulent aux formes que nous fuyons avec nos chaussures blindées en cuir ou simili, effleurent obstacles, épines et déchets, creusent la boue si docile, le sable désarmé, communiquent avec le corps des choses, matière et sens, communient avec l’essentiel sans relais du sol à la tête.
Elle n’en parle pas. Depuis longtemps elle garde cet étrange bonheur de marcher sur la Terre.
Suzâme
(25/06/12)
10 commentaires -
Un seul chemin
pour se perdre
ou se retrouver.
Et pourtant ces pas
sur le sentier parallèle
me disent de les suivre.
Plusieurs chemins
pour se perdre
et se retrouver.
Suzâme
(7/07/12)
J'ai suivi Anne le Sonneur link, Hauteclaire link, Adamante link
Suzâme link
ATTENTION : Menace sur nos blogs et surtout sur nos communautés avec la nouvelle version d'Overblog. Pour mieux comprendre l'inspiration de ce poème à ces liens voici les pages d'Hauteclaire link de Pénéloop, "A l'orée des peut-être" link. N'hésitez pas à vous renseigner. Cordialement. Suzâme
6 commentaires -
Naissance de Vénus de Sandro Botticelli (détail)
http://www.repro-tableaux.com/a/sandro-botticelli/la-naissance-de-venus-detail.html
« - A quoi penses-tu Vénus
lorsque tu poses
pour l’artiste ?
J’attends l’heure de l’angélus
et me prends parfois pour une rose.
Ne pensez pas que je sois triste !
Et que fais-tu de ta beauté
Muse de la poésie et de la volupté ?
Je me donne sans détour
en pensées à l’Amour. »
Suzâme
(8//07/12)
Pour le thème de SIRÈNE : pensive
http://www.sirene.name/article-poetes-a-vos-plumes-pensive-107812789.html
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Surtout ne lui dites pas qu’elle sait l’âme. Elle suit l’être. Peut-être…
Qui l’aime ? Ce n’est pas la question.
La dame écoute l’autre qui ne sait à quel point exprimer est son fil intérieur dans l’obscur comme à l’aube de lui-même.
Nul rêve ne bat des ailes dans cette pièce si sobre, si sombre puis éclaircie de suite devenue l’espace de deux esprits.
Parfois un seul mot de sa bouche distante alarme l'autre, le délarme.
Surtout ne pensez pas qu’elle fait tout pour l’être, qu’elle fuit tout d’elle-même à travers l’autre qui s’épanche, un peu saule devant elle.
Mais qui est seul ?
C’est la question sans jeu, du fœtus à l’aridité de l’âge qui surprend plus vite que la pluie sur le visage.
Surtout ne lui confier pas qu’elle est l’espérance, que renait l’existence, celle du Je à travers ses yeux.
Ne pas oublier son regard incliné pour entendre, comprendre sans prétendre, sans jamais prendre ni l’être, ni l’âme.
Suzâme
(2/07/12)
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