• Arpèges du cœur

    La harpe module l’amour

    Pour elle, le mal est sans modèle

    Elle ne joue que pour le bonheur

    Un son pour un mot à tire d’aile

    Musique pour une âme sans détour.

     

    Suzâme

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=PnnJw-Zcx3c

    http://www.danielebelluco.it/

     

     

     

    N.B. Ecrit le 9 juin lors d'un concert à Sainte-Marie des Fontenelles à Nanterre

    en écoutant ce morceau «Féérie» de Marcel Tournier

    Interprété à la harpe  par Bénédicte Morin

     

     


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  • Marchons sur l’eau

    Le dire est plus loin.

     

    Traversons le beau

    Le chant va plus loin.

     

     

    Suzâme

     

    http://www.youtube.com/watch?v=HtnolerpQ2w

     

     

     

     

    N.B. Ecrit le 9 juin en écoutant ce morceau à Sainte-Marie des Fontenelles à Nanterre: 3ème Gniosienne d’Eric Satie, interprété par Fabien Corbinaud, au piano


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  • Fragment de ton corps

    Qui s’en va, se désagrège

    Fragment de ton âme

    Qui revient me dire : «que sais-je

     

    De la pulsion de l’univers

    De la profondeur du ciel

    Et de l’existence, de son envers

    Des sentiments aux sons réels ?»  

     

    Suzâme

     

    http://www.youtube.com/watch?v=3WxnXerG4cM

     

    Vidéo : Mischa Maisky

     

     

    N.B. Ecrit le 9 juin à Sainte-Marie des Fontenelles à Nanterre en écoutant ce morceau :« Sarabande de la 2ème suite de Jean-Sébastien Bach interprété par Jérémie Esquier au violoncelle


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    «Nous étions tous des enfants libres et sauvages heureux comme on l’est à cet âge, dans l’aube sans fin de nos vies». Le monde était à nous et tout l’univers. Nul ne connaissait nos serments. Nous utilisions des signes qui nous ressemblaient. Ainsi le Papillon pour le Bonheur, la Fleur pour l’Amour, l’Arbre pour la Vie, la Pierre écorchée pour la Mort. Ne nous demandez jamais pourquoi, nous avions proscrit la simple esquisse du mot Liberté. Nous étions tous des enfants, le cœur devant, malgré la guerre.

     

    Suzâme

    (13/06/11)

     

     

    Pour le 37ème atelier, nous vous proposons d'écrire un texte commençant par "Nous étions tous des enfants libres et sauvages, heureux comme on l'est à cet âge, dans l'aube sans fin de nos vies." Il s'agit de la 1ère phrase de "La grande île" de Christian Signol.


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    Photo 0186

     

    http://www.jardinons-ensemble.org/spip.php?article725

    Epouvantail du jardin de l'Association C'est si bio, Mont Valérien à Nanterre (92)

     

     

    " - L’épouvantail, c’est moi", se lamente un être étrange au milieu d’un jardin d’existence.

    " ... on me repousse alors que rayonne tant de poésie au fond de moi. Ma seule langue est l’amour parce qu’elle se comprend partout, au cœur des îles, parmi les arbres, dans la rue, sous une tôle trouée, une alcôve de rêve, au bord des saisons, PARTOUT" poursuit l’épouvantail.

    " …nous sommes égaux… je suis l’égal à l’être… je suis l’être… Et ce jour, je me confie au vent. Oui, je crains ne pas assumer mon rôle réduit à mon apparence. Qui sait vraiment que je pleure lorsque l’oiseau s'enfuit ?"

     

     Suzâme

    (29/05 et 12/06/11)


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