•   (à D.)

     

    12022012256.jpg
    Au bord de la mer

     

    il y a

     

    le poème de tes pas.

     

     

     

    Au milieu de la mer

     

    il y a

     

    la mouvance de tes bras.

     

     

     

    Au profond de la mer

     

    il y a

     

    nos deux vies en osmose.

     

     

     

    Au bout de la mer

     

    il y a

     

    la mort et tout ce qu’elle ose.

     

     

    Suzâme

    (29/03/12)

     


    13 commentaires
  • Contraste d’une île

    qui me dit le proche et le lointain.

     

    Ô toi, maison, temple de mon île

    veux-tu vraiment m’accueillir

    avec tes volets sublimement clos

    sur ton ciel intérieur ?

    Et n’as-tu pas trop d’intimité

    Toi que je nomme l’Isolée ?

     

    Contraste d’une île

    A qui je dis le proche et le lointain.

     

    Vers toi je nagerai nue

    dans le seul désir de communier

    ma peau contre ton sable.

    A l’orée de ton fief impassible

    j’ouvrirai ta solitude au goût de sel

    et te donnerai battements de mon cœur.

     

    Suzâme

    (25/04/12)

     

    Pour Papier libre : une maison isolée sur une île minuscule...

     http://papierlibre.over-blog.net/article-nouveau-theme-de-juliette-103619567.html

    Je vous invite aussi à lire et commenter un extrait du recueil que m’avait récemment conseillé Arthémisia : link
    «A chaque pierre suffit son île» de Rémy Durand,  sur le nouveau blog de mon association Nanterre PoéVie 
     link


    8 commentaires
  •  

    Belle, secrète faille

     

    où s’abrite l’âme

     

    au-delà du regard

     

    qu’un seul monde éteint.

     

         

     

    Suzâme

     

    (24/10/11)  

    N.B. Un instant poétique qui n'était pas un textoésie puisque l'année dernière je n'en transmettais que rarement mais en recevant en commentaire le "Rebondissement" de Nounedeb, je n'ai pas hésité, avec son accord, à vous le proposer comme un duo ou un dialogue. Le mien, un peu beaucoup obscur, le sien plein d'une lueur éblouissante.

     

    Dans un monde éteint

    Un seul regard peut

    Comme d'une faille

    Faire briller l'âme.   

    Nounedeb
    http://nounedeb.over-blog.com/

     


    10 commentaires
  •  
    12022012273
     
     
     
    Ô vagues, délivrez-nous
    de notre pâleur intérieure !
    Donnez-nous vos couleurs !
    Ô vagues, retrouvons-nous !
     
    Suzâme
    (04/04/12)


    Océan infini
    libère nos esprits
    fait voguer nos pensées
    au-delà des marées !

    Elo
    http://www.confidences-libellule.com/

    Le ressac doux et incessant
    Les cris des mouettes et des enfants
    Calme et vie se couplent.

    Askélia
    http://askelia.over-blog.com/


    Vagues océanes
    Caressez-moi dans vos langueurs iodées
    Portez-moi dans vos houles vertes
    que je devienne sirène.

    Hauteclaire
    http://hauteclaire.over-blog.com/

    Paupières closes
    Je m'abandonne à vos crêtes délirantes
    parsemées de pépites par le somptueux couchant.

    Plume
    http://demauxenmots.over-blog.com/


    Dans vos bras forts, roulez-nous, vagues
    Ne nous lâchez pas
    Emportez-nous loin
    Très loin, hors des limites du temps.
    Nous vous remercierons.
     
    Arthémisia
    http://corpsetame.over-blog.com/


    Un sable fin doré
     
         Un littoral iodé

        Des gouttelettes salées

        Le ressac, les embruns

        Apaisent  mon cœur enfin.
     
    Mansfield
    http://mansfield.over-blog.com/

    Les vagues vont et viennent

        Leurs pensées sont miennes

        Mon âme est sur la crête

        De cette douce tempête.

    Esclarmonde
    http://luniversdesclarmonde.eklablog.com/      


    Océan, enfin pouvoir t'admirer
    Ecouter le chant de tes flots
    Se jetant sur les rochers
    Avec, pour moi, de si jolis mots !

    Monelle
    http://monelle.over-blog.com/
           


    C'est l'odeur d'iode et de varech.
    Le vent, qui sèche les embruns: lèvres salées
    Goulument léchées.
    C'est un appel.

    Nounedeb
    http://nounedeb.over-blog.com/

    Je vous regarde, dans votre infini élan
    vagues, ourlées d'écume,
    tour à tour irisées.
    Embrassez-moi de vos embruns parfumés.
     
    Fauvette
    http://olga.au-coeur-des-mots.over-blog.com/

    Au miroir bleuté de la mer
    A naufragé le ciel d’éther
    Et les nuages en flocons
    Se sont costumés en tritons.

    Catheau
    http://ex-libris.over-blog.com/


    J'ai peur de la mer,

        de son haleine froide,

        de ses lames sournoises qui,

        modelant la roche et le coquillage,

        emportent vers le large

        les chevilles les plus aguerries.
    Valdy
    http://www.valdy-a-dit.com/




    Sur la peau grise et ridée d'une vague brève

        Le vent de ses doigts verts

        A creusé tous les plis

        De l’infini.

    Carole
    http://carole.chollet.over-blog.com/

           

           L’envie de sentir encore, dans sa main,

        La barre, qui résiste un peu,

        Lorsque le bateau gîte.  


    Nounedeb
    http://nounedeb.over-blog.com/
      Hautes vagues

        Chemins du vent

        Portes du ciel


    Carole    


    http://carole.chollet.over-blog.com/
             

    Face à la mer dont tu es la vague,

        J'offre mon corps à tes assauts,

        Comme la falaise que tu tagues

        D'amour tu en es le sceau,

        Je clame la beauté de ton écume,

        A te contempler à longueur de transhume,

        Fils du vent j'adore jouer avec tes lames

        Oh! mer... de la terre tu es l'âme.

        Covix-lyon©08/04/2012
    http://www.covix-lyon.net/




    Vague gifle le rocher de marbre

        Se casse en écume ajourée

        Se retire l'humeur grise

        Et revient tel un auroch dans l'arène...


    Jill-bill
    http://jill-bill.over-blog.com/



    Elle roule et déroule

        Sa vague voluptueuse

        Séductrice, tentatrice

        Sirène ondulante

        Provocante

        Marine D
    http://dans-les-voiles.over-blog.com/




    La mer comme un appel lointain

        Un infini qui prend ma main

        Où doucement sa vague m’appelle

        Vers la profondeur éternelle

        Saisie par son immensité.


    Jocelyne
    http://jobougon.wordpress.com/
          

     

    Parce qu'un textoésie peut être aussi une pensée poétique :

    L'infini de la mer nous ramène à l'infini de nous même

    Joëlle Colomar
    http://joelle.colomar.over-blog.com/        


    Vagues folles
    Filles de l'au-delà,
    déferlent
    Poésie violente
    de l'immédiat.

    Découvrez le "face à la mer" de Carmen

    http://parmotsetparcouleurs.over-blog.com/article-textoesie-n-4-face-a-la-mer-103722511.html


    La mer

     

    La mer est comme l'amour, beau et cruel,

    Elle nous ensorcelle avec sa voix magique,

    Qui vient des profondeurs comme un appel,

    Et nous entraîne vers son univers magnifique...

    Fathia

    Son textoésie lui a inspiré le poème que je vous invite à découvrir sur ce lien
     
    http://www.arts-et-culture.fr/article-textoesie-la-mer-par-fathia-nasr-103197364.html          


    Du textoésie au poème...

    avec Tibicine
     

    Aller la houle au coeur
    Hisser le foc au vent
    Fendre les flots dragueurs
    Chercher les perles tendres

    Narguer les ailerons
    Et toucher le corail
    Plonger au plus profond
    Jusqu'à en perdre l'âme

    Ne plus rien maîtriser
    Que les vagues me prennent
    Echouer sur la rive
    Le silence pour épreuve

    Pour te trouver.

     

    (inédit)

     

    http://tibicine.over-blog.com/



    avec l'amoureuse de la mer, moi-même :

     

    Elle m’aimante

    alimente mes yeux

    mon âme gourmande.

     

    Elle me revigore

    ravive mes sens

    mon corps en suspens

     

    Elle est avide

    de sable et de ciel

    en moi fait le vide

    la mer, la mer, la mer…

     

    (Fermanville, le 01/04/12)



     

     

     
    
     
    
     
     
     
     
     
    
     

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  • Noces sanguines

     

     

     

    Je suis en chemin

     

    depuis toujours

     

    vers cet or rouge

     

    qui tombe au loin.

     

     

     

    Tout d’abord

     

    étrange dans l’enfance

     

    comme une fraise sur l’eau

     

    puis familier au-dessus des tours

     

    mais plus encore

     

    fascinant hors du temps

     

    comme flamme ronde au fond

     

    de l’horizon qui se rapproche

     

    invitant mon âme aux noces

     

    sanguines du jour et de la nuit.

     

     

     

    Je suis en chemin

     

    depuis toujours

     

    vers cette heure rouge

     

    qui m’attend au loin.

     

     

     

    Suzâme

     

    (12/04/12)

    Croqueurs de mots défi n°79 : http://tricots-malins.over-blog.com/categorie-11423440.html

     


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