-
Pour Papier libre: L'ai-je vu?
L’ai-je vu inscrire ses lignes sur les terres de ton visage, effeuiller tes pétales, effiler boucles et longueurs, comme si le temps qui passe était semblable au vent qui efface souvenance ?
L’ai-je vu t’enlever ton feuillage, ta frange, tes mèches, moi qui pourtant te regardait et t’aimait comme ma vie ?
L’ai-je vu freiner l’élan de tes branches et amoindrir la force de tes bras que j’entourais de tendresse ?
L’ai-je-vu t’enlacer et te prendre, t’envahir, te surprendre et pendant une nuit simple et familière, l’ai-je vu t’enlever de ma vie ?
Suzâme
(26/06/11)
Pour Papier libre Sujet : «L’automne entre dans sa vieillesse»
de Duong Thu Huong
Si vous souhaitez participer: envoyer votre texte et vos coordonnées de blog: à beaudroit_juliette@orange.fr
BLOG : http://papierlibre.over-blog.net/article-l-automne-de-juliette-77857941.html
Tags : l’ai, tes, t’enlever, ton, vie
-
Commentaires
Pour les avatars, il faut que tu aille dans configurer, puis mise en page puis le petit signe du milieu, puis choisir d'afficher les avatars...
Bien sûr il faut auparavent que tu aies glisser le module communauté dans ta colonne d'information...
J'espère être assez claire...
Bises
Suzâme,
Il est très beau, ce poème sur l'incrédulité face à l'évidence d'un amour en partance. Magnifique même,
Valdy
Oh quelle tristesse dans ce texte, on croirait entendre les mots d'un amour perdu...
Bonne journée à toi
Olga
Voir sans voir, et pourtant savoir !
L'automne arrive et de peu suivra l'hiver, la vie a ses saisons, bien obligés de nous faire une raison !!!
Merci pour ta pub pour Papier Libre, j'y participe depuis longtemps, et je suis triste de voir son essoufflement malgré le travail de Juliette...
Non le plus souvent , on ne voit pas ou on refuse de voir. L'attaque est perfide et on voudrais garder espoir . Amicalement Dan
Ajouter un commentaire
Et si, ils sont là il faut toujours être patient avec Ob, il y a action et........................ Réaction
Bonnes vacnaces, prends le large et reviens-nous baignée de poésie !