• Portrait de femme (1)

    Elle les porte, les câline. Ses bras sont maternels. Les voici qui frôlent ses joues, ses tempes grisonnantes.

     

    Nul ne sait qu’ils habitent son cœur en l’absence de l’amour. C’est ainsi qu'elle les prend dans sa vie.

     

    Au-delà des saisons, ces trois petites choses, ces trois petits chats qu’elle ne voit pas grandir, qui ne la voient pas vieillir, ronronnent inlassablement le merveilleux poème de leur tendresse.

     

    Suzâme

    (31/05/11)

    « Cet étrange instrumentDu poème au coquillage... »

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  • Commentaires

    3
    Lundi 1er Août 2011 à 14:43
    Catheau

    Quelques mots d'une grande justesse qui me font songer à une vieille Anglaise, solitaire et délicate comme un Saxe, que j'ai connue autrefois.

    2
    Vendredi 3 Juin 2011 à 17:11
    rosae68100.over-blog

    Merveilleusement tendre et délicat     amitié   dominique

    1
    Jeudi 2 Juin 2011 à 15:54
    askelia

    Juste, beau et doux.

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