• Cris du poète

    Un poète hurle à la mort

    Est-il chien ou loup garou

    Nul ne définit ici son corps

    Bien que son âme s’ébroue

     

    Pourquoi tant de cris dans la nuit

    Que percent le nez de la lune

    Et quelques astres que rien n’ennuie

    Pourquoi cette alarme, sang de plume

     

    Un poète hurle à la mort

    Ses mots sont ses douleurs

    Son cœur sans remords

    se noie dans l’encre des pleurs.

     

    Suzâme

    (30/07/11)

     

    N.B. Influencée par ma lecture assidue d’un poète connu sur nos blogs dont je vous laisse deviner le nom, je me suis lâchée moi aussi en écrivant ce poème-cri qui me ressemble peu.

    A travers ce texte si noir et délirant, je pense aux êtres, aux auteurs qui survivent à coup de vers, sans même l’écho d’un sou dans leur timbale. N'est-il pas vrai que si on ne vit pas de poésie, on en meurt.Ils sont si nombreux sur cette planète à hurler en silence la poésie.

    « 44ème salon : L'eau lave l'âmeJEUDIS DE LA POESIE DE LENAIG : DEPAYSEMENT »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    8
    Jeudi 6 Octobre 2011 à 21:58
    Catheau

    Le poète, Orphée, toujours et partout déchiré par les Erynies.

    7
    Elo
    Mercredi 10 Août 2011 à 19:51
    Elo

    Un cri poétique pour les poètes et la poésie...

    Les mots coulent par notre sang

    Ils nous vident de nos tourments

    Ils apaisent nos blessures

    Explosent, sont parfois si durs

    Ils méritent d'être lus

    Car ils livrent notre vécu

    Par l'art de la poésie

    Du poète le seul ami

    Bisous

    6
    Vendredi 5 Août 2011 à 11:41
    Claude17

    Le poète peut se plaindre et hurler à la Lune.

    Il peut aussi boire la douce liqueur dans le calice de la vie.

    Il peut également envisager le pire sous sa plume,

    Ou goûter chaque instant de sa délicate survie.

    5
    Vendredi 5 Août 2011 à 09:38
    Arthémisia

    Pour éviter les bruits décrépits de la nuit, la voix du solitaire déchire l'horizon, avant qu'elle ne s'essouffle au cri du jour.

    Il lui faut traverser la plaine rouge, l'hiver de marbre bleu et la montagne fantomatique, écraser les étoiles tombées sur l'asphalte, et rire de leur embrasement même quand il pleut.

    Tout juste pour pouvoir chanter la force de son terroir.

    Comme un aigle.

     

    Je reposte car mes 2 premiers comm. ont disparu. J'ignore pourquoi.

    Amitiés

    Arthémisia

     

     

    4
    Vendredi 5 Août 2011 à 08:00
    Monelle

    Il est vrai que lorsque l'on écrit un poème c'est un peu de soi qui se livre, que ce soit dns un silence ou dans un cri !

    Bonne journée

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Jeudi 4 Août 2011 à 19:14
    Nina Padilha

    Mais je n'étais pas dans son ombre.
    J'étais baignée de lumière.

    2
    Jeudi 4 Août 2011 à 18:47
    Nina Padilha

    Mazette !
    Un poète ne peut hurler comme un loup-garou errant la nuit !
    Il pleure, se pâme et se lamente.
    Ces rimes sont déchirantes.
    Mais elles font des pirouettes, avec un rouge...

    1
    Jeudi 4 Août 2011 à 18:45
    m'annette

    vivre de sa plume est déjà difficile, alors de la poésie...!

    je pense à Verlaine...

     

    les artistes sont souvent des écorchés, il en est peu qui hurlent leur bonheur....
    Faut-il être malheureux^pour écrire????

    C'est un sujet assez complexe.

    Bises

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :