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Cris du poète
Un poète hurle à la mort
Est-il chien ou loup garou
Nul ne définit ici son corps
Bien que son âme s’ébroue
Pourquoi tant de cris dans la nuit
Que percent le nez de la lune
Et quelques astres que rien n’ennuie
Pourquoi cette alarme, sang de plume
Un poète hurle à la mort
Ses mots sont ses douleurs
Son cœur sans remords
se noie dans l’encre des pleurs.
Suzâme
(30/07/11)
N.B. Influencée par ma lecture assidue d’un poète connu sur nos blogs dont je vous laisse deviner le nom, je me suis lâchée moi aussi en écrivant ce poème-cri qui me ressemble peu.
A travers ce texte si noir et délirant, je pense aux êtres, aux auteurs qui survivent à coup de vers, sans même l’écho d’un sou dans leur timbale. N'est-il pas vrai que si on ne vit pas de poésie, on en meurt.Ils sont si nombreux sur cette planète à hurler en silence la poésie.
Tags : poete, sans, cri, hurle, mort
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Commentaires
Un cri poétique pour les poètes et la poésie...
Les mots coulent par notre sang
Ils nous vident de nos tourments
Ils apaisent nos blessures
Explosent, sont parfois si durs
Ils méritent d'être lus
Car ils livrent notre vécu
Par l'art de la poésie
Du poète le seul ami
Bisous
Le poète peut se plaindre et hurler à la Lune.
Il peut aussi boire la douce liqueur dans le calice de la vie.
Il peut également envisager le pire sous sa plume,
Ou goûter chaque instant de sa délicate survie.
Pour éviter les bruits décrépits de la nuit, la voix du solitaire déchire l'horizon, avant qu'elle ne s'essouffle au cri du jour.
Il lui faut traverser la plaine rouge, l'hiver de marbre bleu et la montagne fantomatique, écraser les étoiles tombées sur l'asphalte, et rire de leur embrasement même quand il pleut.
Tout juste pour pouvoir chanter la force de son terroir.
Comme un aigle.
Je reposte car mes 2 premiers comm. ont disparu. J'ignore pourquoi.
Amitiés
Arthémisia
Il est vrai que lorsque l'on écrit un poème c'est un peu de soi qui se livre, que ce soit dns un silence ou dans un cri !
Bonne journée
Mazette !
Un poète ne peut hurler comme un loup-garou errant la nuit !
Il pleure, se pâme et se lamente.
Ces rimes sont déchirantes.
Mais elles font des pirouettes, avec un rouge...vivre de sa plume est déjà difficile, alors de la poésie...!
je pense à Verlaine...
les artistes sont souvent des écorchés, il en est peu qui hurlent leur bonheur....
Faut-il être malheureux^pour écrire????C'est un sujet assez complexe.
Bises
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Le poète, Orphée, toujours et partout déchiré par les Erynies.