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Sieste du rosier
Sous le soleil caché
Secrets et rêves
Parfument l’été.
Suzâme
(06/07/2014)
Eté tardif
Soleil en manif
Et la peau avide
En désespérance.
Aïcha Hebieb
Dans l’azur,
La beauté du lieu,
Les méandres du souvenir
Et la joie des retrouvailles
Anélias.B
j'ai rêvé que la pluie d'été
avait nettoyé la vaisselle.
Survint un rayon de soleil
qui la fit plus belle !
Bernie
Pêches divines
Sur la table sous parasol
Survient une guêpe folle
Nos bras moulinent..
Jill-Bill
http://jill-bill.over-blog.com/
La pluie tombe sur les pavés
C’est une journée d’été.
Je ne sais où mettre les pieds
Au cinéma ou aller me coucher !
Claudine R.
Transparence
La pluie fait son show
Gouttes de cristal.
Marine
http://marinezou.blogspot.fr/
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Il y a
Il y a chardons et ronces
Griffes de l’existence
Et les papillons pour l’enchantement
Tout est là pour l’âme
Qui s’emplit de tout ce que l’être annonce
De beauté et d’espérance
Tout ce que l’humanité réclame
Il y a l’étang
Vases de vestiges noyés.
Il y nos rêves liés.
Inédit (14/05/12)
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Quand l’arbre prend feuilles
Le soleil succombe
Magnificence pour son œil
Sauvé des ombres.
Jouissance d’un temps
Au goût de rosée poésie
Quand naît le printemps
Qui parle d’hérésie ?
(15/02/2014)
Arbre à toi, je me ressource
Puise tes ions positifs
Compagnon aux racines profondes.
A ta source je sonde
Aspire la vie de ta sève.
Affaibli mon corps se relève.
Bernie
Mon arbre n’a pas d’ennemi.
Il me compte même de ses amis.
Je le sais et je le lui dis souvent.
Sa sève s’écoule de son écorce, tel le sang de mes veines.
Elle glisse doucement vers la mer et se transforme en pierre d’ambre.
Son nom coule dans ma bouche. On dirait un bonbon. Gi ko bi lo ba.
Claudine R.
Un arbre au bord du monde
arbre à palabres,
ami intime de notre village,
il fait bon s'étendre sous l'ombre bleutée de tes branchages,
se laisser bercer par le murmure du vent dans tes feuillages.
Nos âmes vagabondent, parcourent le monde
mais toujours elles reviennent
vers leurs racines profondes,
dans la douce lumière, la nostalgie et les chants
des frères bien vivant, riant et discourant
dans d'interminables déclinaisons,
des conversations sans rime ni saison,
pour le seul bonheur de partager l'instant,
la joie, l'ivresse d'être debout,
et l'immensité des possibles...Anélias. B
https://www.facebook.com/LePalaisDesCapricesOuLaSoupeDeMots
*-*-*-
Naissance d’un temps au goût de vert
Ombrage solaire du bois en éveil.
Saveur, renouveau, mystère émeraude.
Hauteclaire
http://hauteclaire.over-blog.com/
A la naissance du printemps
Il pleut: pétales de fleurs
Emporté par le vent
L'herbe déroule tout un tapis
De pâquerettes
Foulé sans dommage.
S'enflent les chants d'oiseaux
Ceux de l'hiver, et les nouveaux,
Et même la nuit, les grenouilles.
Nounedeb
L'arbre est venu à moi de toutes ses racines
Mon coeur battant il l'a enfoui dans son écorce
Et ma vie frémissante a dansé dans ses feuilles
Comme un nid je me suis posée sur la branche
Où veillait en oiseau l'âme bleue du printemps.Carole
http://carole.chollet.over-blog.com/
Les feuilles de mon charme
explosent comme une chrysalide
elles se déplissent au soleil
trop contraintes par l'hiver
elles naissent presque brutalement
pour rencontrer les Esprits de la forêt.Josette
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/
Désir végétal d'ADAMANTE
http://www.adamante-images-et-reves.com/2014/04/desir-vegetal.html#anchorComment
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Chevelure de déesse
défie l’orage
Chevelure de femme
défait la rage
d’un jour imbu
de guerre.
Suzâme
http://suzame-ecriplume.eklablog.com/textoesies-c18251800
Au médaillon du cœur
Mèches de chevelure
Telle une épure
De l’amour pur.
Catheau
Cheveux de femmes
Tresses nues
Vous êtes les femmes
Qui retiennent prisonniers
Le désir de nos doigts
Et la tendresse infinie
De nos âmes ravies
Nous, les hommes du rivage
Abrupts et affamés.
Comme rochers sauvages
Nous nous abreuvons
de l’écume qui nous lie
aux impérissables secondes
entre vos bras.
François Fournet
http://francoisfournet.fr/articles.php?lng=fr&pg=62
Blondeur en cascade ruisselante
Tout le long du mur
Mélissande à sa fenêtre
Ebène luxuriant recèle des mystères
Bien aimée d’Orient
Flamme rouge, incendie des sens
Danse extatique, sang pour sang
Chevelure amour
Chevelure ténèbres.
HAUTECLAIRE
Oriflamme flamboyant
Qui tranche l’obscurité
Chevelure de femme
Qui, aboyant
Crie son insécurité.
Car, on persécute son âme…
ASKELIA
La chevelure
de Charles Baudelaire
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?Vénus de Botticelli
Lire aussi « La chevelure » nouvelle de Guy de Maupassant
http://www.cinematheque.fr/expositions-virtuelles/bruneblonde/pdf/Chevelure_fr.pdf
Armure
Et s'en servir comme d'une armure
Rideau épais, mèches partagées
Sublimant ainsi la posture
Lourds et tombants, raides et figés
Couvrant la fuite du regard
Prière, piété ou pénitence
Cadrant un visage sans fard
Piège sournois ou innocence
Mansfield
http://www.mansfield.fr/article-textoesie-121739955.html
Lien dénoué
Cheveux au vent
T'ai retrouvée
Pour quelques tresses?
Nounedeb
http://nounedeb.eklablog.com/conte-d-etretat-a105416246
Algues brunes
chevelure des sirènes
qui toujours nous enchaîne
au coeur de l'océan
Lianes blondes
qui nous ensorcellent
à chaque instant
et toutes ces tresses
ligotent mon âme
d'un amour
impossible.
Josette
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/
Ta chevelure est tombée sur la lande
Un matin de printemps
La neige venait juste de dévoiler la terre
Le vent encore imbu de violence
d’un coup sec a
ôté ta parure
Elle s’est assortie, accrochée aux brins naissants
Et t’a laissée nue et désemparée
Face à la mer !saravati
http://saravati.blogspot.be/2010/06/ta-chevelure-est-tombee-sur-la-lande-un.html
Je ferme à clef mes boucles rondes,
mâche le voeu,
fille air allure,
de te dresser à bras le corps,
dans ton cheveu de tulle bulle hure.
VERONICADENCE
http://lejardindaimehaut.blogspot.fr/
Blanches chevelures
Des juments décoiffées
A l'abri des roseaux
Battus par le mistral
Sages sous la tempête
Sauvages et libres
Elles hument avec patience
Ces odeurs de marais
Mêlées au gout d'embruns
De la mer toute proche
Marine D
Dans le vent, je lis,
Je lisse ma chevelure,
Délice !
Délire…
Dire que j’existe,
Et mes idées, tels des oriflammes,
Claquent dans le vent.
Quelle jouissance que le printemps !Anélias. B
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