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La femme aux pieds d'âme
Elle touche la terre, la ville, la mer, la vie avec ses pieds.
Le ressenti passe avec habileté mais sans chorégraphie du sol à son corps. Comme si la paume de ses pieds pourtant endurcie au fil des années était sa perception première, avant ses yeux, avant son cœur rayonnant d’existence.
Ses pieds nus se moulent aux formes que nous fuyons avec nos chaussures blindées en cuir ou simili, effleurent obstacles, épines et déchets, creusent la boue si docile, le sable désarmé, communiquent avec le corps des choses, matière et sens, communient avec l’essentiel sans relais du sol à la tête.
Elle n’en parle pas. Depuis longtemps elle garde cet étrange bonheur de marcher sur la Terre.
Suzâme
(25/06/12)
Tags : pieds, sens, terre, corps, sol
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Commentaires
Pour que notre âme vive librement et notre esprit soit en harmonie, nous avons à nous ancrer bien solidement en terre mais notre monde moderne nous coupe de tous ces essentiels. Enfant, j'ai vécu deux mois comme une sauvage, sans presque me vêtir etc...je parvenais à traverser les route brûlantes pieds nus sans me brûler...quelle impression de liberté et d'équilibre ! Douce journée à toi et merci pour tes passages sur mon blog; Joëlle
Moi mon grand plaisir est de marcher pied nus dans l'herbe, merci pour ces réflexions, bises
Esclarmonde
Marcher pieds nus sur le sable à la limite des vagues apportent tant de sensations !!!
Bonne soirée - bisous
Un très bel hommage à nos plantes, car c'est bien d'elles que pousse et s'épanouit le corps. Marcher pieds nus procure toutes sortes de sensations, selon la nature du sol. Comme tu l'as deviné, je ne m'en prive pas.
Bonsoir Suzâme... Bien difficile d'en faire autant au travail maischez soi, en vacances... libérer ses pieds pour les faire vivre des sensations perdues... lointaines, ah c'est joliment bon... Amités, jill
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porteuse de poésie
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juste quelques mots pour réagir à ton écrit,
juste une simple phrase,
juste une pensée qui comme une fleur,
se pose au pied d'une femme, qui sans elle la vie ne serait .
Que dire pour terminer un si court paragraphe,
que d'avouer, aprés l'homage que lui doit la vie,
que cette empreinte à jamais restera .
patrick.