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Aux ami(e)s de l' Epouvantail
Bonsoir,
Je me précipite sur mon piano d'écriture pour vous jouer "La lettre" de l'épouvail :
"J'ai été complètment surpris, ému et...frissonnant. Deux femmes poètes sont venues me rendre hommage au milieu de quelques ami(e)s de mes jardins "bio". Je les ai trouvées un peu spéciales à déclamer poèmes et histoires sur ma vie, en plein air. Fierté oblige, j'ai parfois retenu mes larmes devant un charmant public, oh une quinzaine de jardiniers.
Etaient-ils captivés par ces textes profonds venus d'autres planètes, les blogs? Ils ont applaudi ces êtres étranges qui écrivent sur les fleurs, les étoiles, la solitude des épouvantails comme Anélias, Nina , Olga, Anne, Elo, ABC, Catheau, Askélia, M'Annette en réponse à la fameuse Suzâme qui, on l'aurait juré, avait fait le pari de lire avec son amie Bernie tous les poèmes, soit 10 chefs d'oeuvre qui m'ont aussi donné le sourire. J'en ai presque lâché mon râteau.
Le public? Hommes, femmes, enfants de Nanterre intéressés par les jardins BIO, l'éducation et quelquefois par la Poésie. Je ne suis pas très sûr d'avoir été applaudi. Je crois même que c'était plutôt chaque poème lu à haute voix...
Enfin, cela m'a plu ce moment arraché aux saisons. J'étais là dans mon coin, en attente du solstice, sachant que j'aurais de la compagnie peut-être toute la nuit. M'ont manqué après lecture, l'Oiselle et la petite Emma, poupée de chiffon mais je savais que me parleraient désormais le soleil, la pluie et le vent .
Merci pour cette poésie, parfum de mes guenilles, souffle de présence, mots d'herbes et de paille, voix et silence.
Tags : poeme, ami, bio, femmes, jardins
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Commentaires
Il n'y a pas de problème, je viens juste de le publier, le voici :
Chevalier des jardins
Don Quichotte des Cerisiers
Je veille
Dans mon habit
Piqué de rouille
Aux lueurs mordorées
Boutonné de boulons
Fier et droit
Impassible
J’effraye en grimaçant
Je ris et grince avec le vent
Mais les merles ne sont pas fous
Ils savent que sous mes grands airs
De chevalier parti en guerre
Venu pour les épouvanter
Je suis un être bon et doux.
Adamante
http://adamante-images-et-reves.over-blog.com/article-l-epouvantail-77262587.html
Merci pour cette belle réponse cher épouventail, nous étions avec toi tout spécialement samedi et maintenant nous ne t'oublierons pas, promesse du vent !!!
Je viens de chez Annick, une fin de matinée de découvertes agréables. J'ai vu l'épouvantail (et même écrit un texte que je vais mettre en ligne) chez M'Annette je crois (il faut que je vérifie). Il est très beau et provoque l'inspiration. Merci à vous. Amitiés Suzâme
Bonjour, chut c'est moi,
Je viens te dire merci, moi,
qui planté au milieu des champs,
ne peux que rêver,
tu as su donné une âme
à mon être de paille.
Ou de fer, peu importe,
l'oiselle a ravi mon oreille.
Que dire de ces doux mots ?
Recueillis,
telle une brassée de fleurs odorantes ?
Je suis le plus humble de tous.
Mais pour un instant,
tu as fait de moi, roi.
Merci pour tout
Olga
Bonsoir Suzâme, je n'ai pas participé à ce dialogue, mais j'ai lu plusieurs poèmes, et ta lettre m'a émue, tu as été une parfaite ambassadrice pour lui !
Bonne soirée
Merci, Suzâme, de nous avoir permis de donner la parole à cet épouvantail qui n'a d'épouvantable que le nom. Amicalement.
Mon ami de ferraille
en est tout ébaudi,
sa fierté est sans faille,
son émotion aussi!
Mieux qu'un chapeau de paille
son casque vert de gris
salue toutes ces ouailles
qui vous ont applaudies!
Merci mille fois!
Merci Suzâme, je ne sais pas comment dire à quel point je suis émue et heureuse d'avoir participé à cet échange merveilleux ! Le retour que tu en fait me touche énormément...
Une bise douce pour l'épouvantail qui retrouvera vite l'oiselle: il la reconnaitra tout de suite quand les humains ne seront plus là ... Elle est discrète, il y avait des hommes, mais je suis sure qu'elle viendra dès que la foule sera partie ...
Bisous
C'est formidable.
Insufler la vie dans un petit coeur de paille : magique.
Et que tant de voix animent des mots, c'est jouissif.
Bravo, Suzâme. Et merci.
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Excuse-moi
Je ne savais pas
Que
Pour une fois
Tu serais à l'honneur
Toi qui m'a tant intriguée
Lorsque j'étais enfant
Et que l'on me disait
Que
Tu étais là
Pour faire peur