• Petite introduction :

    Suite à un récital de harpe et le répértoire de la chorale "Le lien du sang" en la Chapelle Saint Jean-Marie Vianney à Rueil-Malmaison, j'ai écrit spontanément ces deux "instantanés poétiques" pendant l'execution de deux morceaux que je n'ai pas retrouvés sur internet: "Petite Valse" d'Alphonse Jean Hasselmans, compostiteur  et interprète de la fin du XIXè siècle et "Féérie - prélude et danse" de Marcel Tournier, du XXè siècle, j'ai inséré deux liens sur leurs interprétations  réciproques :

     

     

    Aujourd’hui

    tout est possible.

    Les palombes se rassemblent

    en paix

    Les clôtures s’évanouissent

    devant l’azur

    Les herbes dansent

    au vent d’une harpe

    lointaine

    Coquelicots s’ouvrent

    à l’amour de la vie.

      

     

    Danza Del corregidor de Manuel Falla

    http://www.musicme.com/#/Alphonse-Jean-Hasselmans/albums/The-World-Of-The-Harp-0028943386920.html

     

    -*-*-*-

     

    Marchons vite

    Courrons

    Poursuivons

    Le soleil donne son spectacle

    Il se pose sur la mer

    embrasse, embrase

    l’infini.

     

    Restons-là

    Attendons

    Rêvons

    La lune se dénude

    Elle offre ses rêves

    se donne, s’abandonne

    à la nuit.

     

    (10/06/12)

    "Au seuil du temple" de Marcel Tournier

    http://www.musicme.com/#/Marcel-Tournier/albums/Marcel-Tournier:-Works-For-Harp-0829410501361.html


    8 commentaires
  • DSC00530.JPG



    L’arbre sous la pluie

    parle à ses feuilles

    en frissons d’âme.

     Sa poésie luit.

     

    L’arbre sous la pluie

    n’est plus seul.

     Suzâme

    (22/05/12)


    10 commentaires
  • Froide comme la pierre

    qui se retient.

    Il suffit d’une caresse d’eau

    d’un mot de rêve

    pour éveiller son visage

    et découvrir son cœur.

     

    Douce comme une pierre

    qui me retient.

     

    Suzâme

    (31/05/12)


    13 commentaires
  • machineaecrireJackKerouac.jpg
     Photo prise par Hauteclaire
     
    Bonjour les ami(e)s,
     
    J’avais trop envie de faire découvrir à Hauteclaire link, le Musée des lettres et manuscrits, situé à Paris, Bd Saint Germain
    Une opportunité ce mois-ci, puisque depuis le 16 mai dernier commençait  l’exposition temporaire «Sur la route» de Jack Kerouak, l’épopée, de l’écrit à l’écran :
    Je vous avoue de suite que je ne l’ai pas encore lu. Lorsque j’avais aux alentours de vingt ans, j’avais entendu parler de cet auteur de la Beat Génération  et plutôt en mal par mon entourage familial.
    Dans les années 70,  Jack Kerouac était considéré comme subversif par nos aînés, nos responsables pédagogique. Pourtant sa recherche toute existentielle accompagnée de l’usage d’expédients inspirait des jeunes dans le monde entier. Il incarnait la liberté.
    Mais, moi, enfant modèle, pendant très, trop longtemps j’en étais restée là, à cette image de poète vagabond avec quelques cartes tout de même mais hors limites. Aussi, je suis heureuse d’avoir fait ce chemin derrière les vitrines d’un Musée avec Hauteclaire  complètement enthousiasmée par cette abondance de manuscrits exposés dans d’autres pièces et concernant d’autres personnalités de la science, de la musique, des arts et des lettres. L’autorisation de photographier sans flash impulsa son désir de tout saisir ou presque. Elle a d’ailleurs réalisé un diaporama accessible pour ceux qui ont une messagerie gmail.
    Mais revenons à cet homme dont finalement j’aurais bien voulu qu’il soit au moins mon frère : Louis Lebris Kerouac, alias Jack Kerouac né à Lowel dans le Massachusetts en 1922. « Ses parents immigrés québécois sont d’origine bretonne » ; ce qui le rapproche de nous et surtout motive inconsciemment son envie de parcourir, de découvrir, d’expérimenter, de connaître la vie par les sens et l’exprimer avec spontanéité.
    A l’adolescence, il se jette dans les livres, Jack London pour l’aventure, la philosophie et grands horizons, William Blake avec «Le mariage du ciel et de l’enfer»,  Baudelaire  et  son recueil « Les fleurs du mal », Rimbaud dont on voit avec émerveillement la belle écriture de son poème « Patience ».Il explore la vie et toute l’œuvre de Jean Genet dont le parcours l’influence, dévore les romans d’Honoré de Balzac et suit Louis Ferdinand Céline dans « Voyage au bout de la nuit ». Il fut influencé par le Manfeste du Surréaliste d'André Breton et l'on trouve la trace  de citations de sa lecture d' Henry-David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois » link et en relève cet extrait :
    «Renouvelle-toi entièrement chaque jour ; fais-le encore et encore et à jamais».
    Il avait choisi de faire des études de sport et bien qu’ayant reçu son diplôme en 1940, il dût renoncer à une carrière dans le football américain   après une blessure au tibia. Il décida alors de céder à ses envies de voyages en embarqua en tant que plongeur en cuisine sur un navire en partance pour Mourmansk (Russie) puis pour Liverpool (nord-ouest Angleterre). L’Europe est en guerre, Jack est mobilisé en 1943 mais réformé par l’armée pour « schizophrénie ». Alors il écrit  et fait la rencontre de William S. Burroughs dont il est attiré par le mode de vie de voyageur européen. Les rejoint le poète Allen Ginsberg et en 1946 rencontre Neal Cassady, sorti de prison et en quête de la liberté totale. Drogues, prostituées jonchent leur parcours frénétique. Fasciné par son nouvel ami, il le suit en traversant l’Amérique dans une « errance » de dix ans.

    JackKerouacNealCassidy.jpgJack Kerouac et Neal Cassady
    En 1948, il réalise son premier roman : «The Town and the City qui deviendra chez nous «Avant la route» puis se consacre à l’écriture sans penser en vivre.
    En 1951, écrit en 3 semaines « Sur la route » qui est assimilé à un roman et sera publié en 1957. Devenu le symbole de la Beat generatiion, son livre sera un best-seller international.
    En 1954, Kerouac rejoint à Tanger William Burroughs et l’aida aux côtés de Ginsberg, à trier ses manuscrits et à les rassembler afin de mettre au jour son œuvre fondamentale, devenue culte «Le festin nu».
    En 1955,  il rencontre Gary Snyder, nourri de culture orientale et boudhiste convaincu, ce qui l’intéressa sans pour cela renoncer à sa foi chrétienne. Il fait cependant en lui-même le lien entre les deux croyances en composant «The Dharma Bums», en France «Les clochards célestes» publié en 1958.
    Sur la route, fut un succès de son vivant mais il ne s’exposa pas aux médias, souhaitant quasiment être anonyme pour rester libre.
    Après avoir recherché ses origines en France, en Bretagne exactement, il retourne en Floride, sombre dans l’alcool et meurt à 47 ans.
     
    Source : catalogue Musée des lettres et manuscrits
    Autres liens pour les photos notamment que je ne peux pas publier ici :
     
    Histoire d’un rouleau long de 36,50 m
    rouleaujackkerouac.jpg
    Photo prise par Hauteclaire
    C’est en avril 1951 que Jack Kerouac écrit son roman de 125000 mots sur des feuilles collées bout à bout conçu à partir de feuilles de papier à dessin pouvant passer dans chariot d’une machine à écrire.  Il n’y a pas de paragraphe. Le jeune auteur aventurier s’inspire des surréalistes, favorisant l’élan de l’inconscient et veut donner l’idée que son écriture est semblable à sa route.

    Extrait de "Sur la route" :
     
      
    Dehors, la tempête de neige faisait rage, une merveille. Al Hinkle s'était fait la soeur de Pauline, et il s'était tiré avec elle. J'ai oublié de dire qu'il sait y faire, avec les femmes. Avec son mètre quatre-vingt-dix, il est doux, affable, avenant, crétin, délicieux. Il leur enfile leur manteau. C'est comme ça qu'il faut s'y prendre. A cinq heures du matin, nous voilà en train de traverser la cour d'un immeuble en courant pour entrer dans un appartement par la fenêtre, parce qu'il y avait une fête énorme. A l'aube on est retournés chez Stringham. Les gens étaient en train de faire des dessins, de boire de la bière éventée. J'ai couché avec une fille qui s'appelait Rhoda - la pauvre - sans même qu'on se déshabille, va savoir pourquoi, parce qu'on partageait un canapé. Des foules de gens arrivaient, depuis le bar du campus de Columbia. Toute la vie, tous les visages de la vie s'entassaient dans cette pièce humide. » Editions Gallimard
     IMPORTANT
     
    Nous sommes certainement plusieurs à avoir publié sur cet auteur, soit à travers la lecture d’un de ses livres, soit en ayant vu la transposition de son titre célèbre récemment au cinéma. 
    Je vous invite à me déposer vos liens en commentaires ou ceux de vos amis concernés afin que je les publie en fin de page.
    Je suis heureuse de partager ma découverte. Et puis à celles et ceux qui l’ont lu, n’hésitez pas à me convaincre de le lire à mon tour. Il est toujours temps de lire... 
     
    Suzâme
    (7/06/12)
    P.S. En compagnie d’Hauteclaire, nous avons contemplé dans trois salles permanentes, des manuscrits d’auteurs célèbres. Peut-être, nous dévoilera-t-elle prochainement ses impressions et  quelques photos essentielles de son album de manuscrits…
     

    8 commentaires
  •    

    «- Aujourd’hui, c’est mon anniversaire

    Déclare aux fleurs, un heureux papillon.

    -          Pour toi, nous nous ferons bouquet, Suzon !

    -          Ah non ! demeurez à la Terre !

     un baiser de chacune fera mon affaire ! »

     Suzâme

    (30/05/12)

    (petit dialogue ordinaire)

     

    Quelques échos à cet étrange événement :

     

    Car il veut s’enivrer le coquin papillon…

    Jusqu’à la lie boire le nectar de ses amantes odorantes !

    Pourquoi lui passe-t-on son polyamour ?

     

    Askélia

    http://askelia.over-blog.com/

     

    Fin connaisseur papillon et gourmet chasseur,

    nenni tu ne butineras point ma fleur,

    à un autre j’ai ouvert mon cœur,

    lui seul se délectera de ma liqueur.

     

    JOYEUX ANNIVERSAIRE SUZON !

    Claironna le bourdon.

    Bernie

     

    -*-*-*-*-

     

    Aujourd’hui est spécial raconte le coquelicot :

    Les pâquerettes un peu désordonnées, les fleurs de pissenlit et les herbes folles se dressent à cette annonce :

    -          En quoi est-ce un jour spécial ? lâche Dame Eloïse la doyenne des pâquerettes.

    Marceline, doyenne aussi mais des coquelicots répond :

    -          C’est l’anniversaire de notre plus grande admiratrice, Suzon ! Pas une seconde, une heure ou un jour, Suzon n’oublie de coucher quelques vers sur une page blanche en notre gloire et beauté. Suzon est une rêveuse et souvent comme nous ; une fleur plantée au milieu du monde et qui pose sur lui ce regard inventif et coloré. Telle est notre admiratrice. Bon anniversaire Suzon !

    Tibicine

    http://tibicine.over-blog.com/

     

    Suzon le papillon aime beaucoup lire vos poésies sur les pétales de toutes les couleurs.




    Dans la prairie étincelante de rosée

        Les merles et les grillons en concert
        Font virevoleter les liserons ...
        Que de liens dans cette farandole parfumée ...
        Que de baisers poudrés de soleil sucré ...
        Vive la fête champêtre
        En l'honneur de Suzon
        Notre valeureux papillon !

    Plume
    http://demauxenmots.over-blog.com/

     

     


    8 commentaires