• Juste un peu de repos

    ce banc m’accueille

    me propose d’être une feuille

    dans un parc à clodos.

     

    Oh je n’ai pas tout laissé

    J’ai toute ma vie dans ma tête

    mais suis si nue, si épuisée.

    Le saviez-vous ? Avant j’étais poète.

     

    Maintenant, je pêche des journaux

    toute curieuse des poubelles.

    Oui, leur lecture me donne chaud

    Et parfois, je rêve que je suis belle.

     

    Juste ce banc en solo

    et le soleil comme un sourire.

    A lui je peux tout dire

    quand nul ne me dit plus «Hello !»

     

    Suzâme

    (13/06/12)

    D'après une photo et proposition d'écriture de  Mil et Une
    http://miletune.over-blog.com/


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  • Juste ce billet pour vous dire combien j'ai aimé ce film dont je ne connaissais rien. J'avais plus jeune entendu parler de Fasbinder qui a 27 ans lorsqu'il tourne ce huis clos tiré de sa pièce  link comme un réalisateur si tourmenté qu'il perturbait les actrices notamment l'une d'entre elle qui fut sa muse et qui débuta avec lui, la belle Hanna Schygulla link.


    A 22h, le casque sur les oreilles, j'ai suivi en allemand cette tragédie portant sur l'amour, la passion jusqu'à sa fin, depuis l'extase, la possession jusqu'à la déchirure d'un coeur épris. Ah j'allais oublier de vous informer que cette histoire de vie était celles de deux femmes, l'une styliste célèbre, l'autre plus jeune, opportuniste. Mais il y en d'autres, l'amie, la mère, l'enfant et cette étrange assistante domestiquée telle une esclave profondément et impassiblement amoureuse.

    Ce film traite d'une passion mais aussi des conditions des femmes parce qu'il nourrit le spectateur de confidences sur les rapports des couples, leurs conflits, les réactions des épouses, leurs abdications face à la domination souvent sexuelle des hommes qui les bafouent, les aliènent, selon la créatrice de mode émancipée de l'amour.

    Plaidoyer pour une idéologie où l'âme féminine exulterait au-dessus des compromis? Dans ce film, les femmes sont magnifiques jusqu'à la dérision. J'ai suivi avec ampathie l'ascension et la chute de cette maîtresse femme aux démonstrations théâtrales, possédée par un être certes semblable et cependant plus égoïste. Selon moi, sa beauté magistrale était de penser sans cesse tout en aimant déraisonnablement. Un paradoxe qui conduit à l'échec. N'est-ce pas?

    Vous dire aussi quitte à vous surprendre que je n'ai à aucun moment  été gênée qu'il s'agisse d'un drame entre deux femmes parce que même si le décor principal situé dans la chambre de Petra, personnalité mondaine, est une tenture classique et érotique, à aucun moment les deux personnages principaux ne s'exposent charnellement. La jeune et blonde Karin est sensuelle et superficielle tandis que  l'autre, envoûtée dès leur première rencontre est progressivement fascinée, traversée, embrasée puis lunaire. L'amour ne se comprend pas. Il ne se juge pas non plus.

    Ah pourquoi le titre de mon billet avec le mot "Zusammen"?

     

    L'héroïne éperdue en plus de cette délicieuse expression"Ich liebe dich", répètait souvent à son amante admirative puis progressivement distraite "Zussammen", c'est-à-dire" profondément, "ENSEMBLE". Et lorsque je l'écoutais dans l'intimité de mon oreille, j'entendais aussi "Suzâme". Une coïncidence qui m'a silencieusement illuminée pour longtemps.

    Suzâme
    (13/06/12)


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  • Rien d’autre

    que le chœur des cœurs

    lorsque je n’aurai plus

    ni sang

    ni âme

     

    Rien d’autre

    que le corps des cœurs

    lorsque j’irai nue

    Silence

    Absence

     

    avec le cœur de ciel

    tel un parchemin de chair

    l’écorce du bouleau

    l’absolu face à l’oubli.

     

    Suzâme

    (12/06/12)

     Thème de Juliette : voici deux vers, de Robert Desnos, rencontrés par hasard:

    "Avec le coeur du ciel
    L'écorce du bouleau..."
    Elle nous propose d'en faire un sujet ou de l'introduire dans un texte.

    http://papierlibre.over-blog.net/article-nouveau-theme-de-juliette-106745943.html


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  • Un dé d'insouciance
    un peu, beaucoup d'impatience
    et surtout aucune résistance
    à chanter seul ou en choeur
    à ouvrir ses bras
    Un dé de conscience...
     
    (22/05/12)


       
    Un dé de bonheur
     
    en regardant l’eau qui scintille.
     
    Un doigt de joie ou de rire
     
    au gré des clins d’œil du soleil
     
    entre les nuages complices
     
    et c’est la vie qui pétille.
     
     
     
     
     
     
    Au cœur de la plaine
     
    éloignée de la haine
     
    chantent les piafs en chœur
     
    absence de rancœur.
     
     
     
    Bernie
     
     
     
    Espoir éphémère
     
    Quand la beauté
     
    Fugace, sait se taire
     
    J’ai envie de hurler
     
    Telle la louve à la lune souriante.
     
     
     
     
     
     
     
     
    Chanter,
     
    En mettant tout son cœur
     
    Dans le chœur,
     
    Et la pleine conscience
     
    Dissout les résistances.
     
     
     
     
     
     
    Chanter c'est prier deux fois.
     
     
     
     
    "Quel bonheur
     
    De retrouver aux vacances venues
     
    Les amis d'à côté
     
    Que nous avions perdus.
     
    Pour faire des farandoles
     
    Dans des prés fleuris
     
    Et s'accrocher aux nuages
     
    Pour vivre une féerie..."
     
     
     
    Evajoe
     
     
    OUVRIR SES BRAS COMME DES AILES ...
     
     
     
     
     
    Chanter comme on va,
     
    Chanter comme on court,
     
    Chanter comme on danse.
     
    Et retrouver le pas,
     
    Et retrouver le souffle,
     
    Et retrouver la voie
     
    A l'unisson des voix.
     
     
     
     
     
     
    gâteau de pixels
     
    carreaux d'éternel
     
    s'époumoner de mots
     
    découper des morceaux
     
    partager le vent
     
    sur étang de fils blancs
     
    coucher le vécu
     
    sur soleil en écus
     
     
     
     
     
     
    Un regard, un baiser, une étreinte
     
    Intimitié, lumière éteinte
     
    Matrice féconde
     
    S'arrondit comme le monde
     
    Premier berceau, premiers émois
     
    Demain l'enfant sera là...
     
     
     
     
     
     
    Une bulle poétique cherche une suite à ses soupirs...
     
     
     
     
    Toujours partir
     
    Gambader en nous
     
    En enfant sauvage
     
    En sculpteur fou
     
    Qui pétrit de son coeur
     
    Chaque frisson
     
    Chaque lueur
     
    Jusqu'à entendre frémir
     
    La forêt des rires
     
    Et voir scintiller tout autour
     
    Le chemin de l'amour ...
     
    Alors revenir
     
    Se poser en nous
     
    Et embrasser de nos mots
     
    En sage épris
     
    En primate doux
     
    Le visage de la vie !
     
     
     
    (Sabine)
     
     
    Le visage de la vie rempli d'amour m'offre la douce sérénité et m'apprend la sagesse des jours de paix quand la douleur me blesse.
     
     
     
     
      Te revoir sur la colline

        A l'éclat d'opaline

        Rencontre sublime

        Pour une étreinte ultime....


    Esclarmonde

        ce qui n'est pas arrivé,

        car ce pouvait être pire,

        à en perdre le sourire.
     
     
     
     
    Les bras grand ouverts

        le coeur sans attente

        il donne tout

        ce que la vie lui offre
     

        Il est complice

        d'un Maître du chant

        qui lui apprend

        la danse du vent !

        Fab
    Tel un oiseau rêvé,
    jour après jour.
    Tendre douceur,
    Liée au fil du temps.
     
    Fauvette
     
     
     
    Ricochets sur l'eau plate
    Echo profond dans la montagne
    Reflets sans fin multipliés
    Chant  pur des mots.
     
    Catheau
     

        J'ai perdu mon Ariane
     

        Au fil de fer

        J'ai retrouvé ma fusée
     

        Au fil de l'eau

        Je me suis laissée dériver...
     

        Loop
    http://aloreedespeutetre.over-blog.com/


    Déambuler dans Paris,
     

        du soleil plein les mirettes et des projets fous en tête

        sentir son corps danser dans l'avenue,

        rayonner de joie, éprouver le désir de vivre,

        cette belle fleur ivre qui nous donne des ailes et nous foudroie.
    Anélias.B
    http://anelias.e-monsite.com/


    Le plein merci

    tête dans les mots,
    au coeur un graffiti:
    ¨ Devenir Plein Merci¨.
    Je flotte dans les airs,
    mais je reste ici
    sur chemin de grammaire.
    
    
    Hélène Carle
    http://lebancdurienfaire2.over-blog.com/article-le-plein-merci-106222735.html
       



    Vendredi premier juin fête des voisins

    Une part de quiche, un verre de vin,

    Une douce brise, un rire au loin

    Et l’on se bise, et l’on s’étreint

    Et oui ça grise, ces petits riens.

    Mansfield
    http://www.mansfield.fr/       


    Breuvage... Humus... que cachent les mots de Voilier

    http://blog-heures.over-blog.com/article-bonheur-a-dire-106310873.html


    Une main tendue


        Une porte ouverte


        Un soupçon d'audace


        Pour franchir le cap


        Rompre le virtuel


        Et oser la rencontre.


        Surprise de nos voix


        Eclat de nos rires


        Nous voici face à face


        Le coeur à fleur de mots


        Pour ce bonheur partagé .


        Oui, tout était possible !

     


        Mais ... de qui s'agit-il ?


        Avez-vous deviné ?

    Plume

    http://demauxenmots.over-blog.com/

            


    Pour le plaisir du matin
    Lune radieuse sur la colline
    Un pic épeiche perché
    Arrêt sur image
    Un don de l'aube

    Marine D
    http://dans-les-voiles.over-blog.com/article-pour-le-plaisir-106236654.html


    le bonheur si petit soit-il

     il faut savoir le saisir,

    tout passe si vite

    et en profiter pleinement.

    le bonheur est peut être tout simplement

    de recevoir un joli sourire.

    Flipperine
    http://flipperine.over-blog.fr/




    Le brin d'herbe à l'aube s'étire

        et devant la pâquerette s'émerveille
        tout ce qui vit s'abandonne en simple
        dans l'indicible érection de la joie.

    Carmen
    http://parmotsetparcouleurs.over-blog.com/

    Quelques notes du Dieu Pan,

        Pour réunir nos coeurs, 
        Elargire dans les consciences, ses flancs,
        Ecoutons, rejoignons les voix de ce choeur,
        A l'âme de l'humanité,
        Une portée de bonheur et de fraternité.

    Covix
    http://www.covix-lyon.net/article-textoesie-106636830-comments.html#anchorComment

            Un rayon de soleil,

    un sourire malicieux,

    un regard farceur,

    une goutte de bonheur,

    le tout

    emballé dans un tout petit nuage blanc

    voguant au-dessus de l'océan

    ABC

      http://detente-en-poesie.over-blog.com/      


     

    Bonheur à dire ...


        Jamais je ne dirai ce Bonheur-là,


        Car il est à moi et je ne partage pas.


        J'ai pris mon temps : un an ou une après-midi,


        De quoi lui donner vie.


        Il est fragile et bleu, je le sais ;


        Et même si vous m'en voulez,


        Jamais je ne dirai ce Bonheur-là.

     

    Francine

    http://unsoirbleu.over-blog.com/

     

     

     

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  •  

    Elle fissure coquille

     

    découvre sa chair

     

    Naissance d’une fille

     

    au regard vert.

     

     

     

    Sait-elle qui elle est

     

    Cris secrets

     

    Elle est ce qu’elle fait

     

    Fruits sacrés.

     

    Suzâme 

     

    (9/06/12)


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