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L'espoir
L'âme s'envole loin là haut
Au delà des nuages noirs
2011
Chevauchée céleste
pour atteindre l'ange
sans rien fuir
pour entendre l'étrange
sans rien dire
Aux êtres qui restent
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Bonjour les ami(e)s,
Je vous emmène en balade dans un de mes quartiers préférés depuis l'adolescence.
Fontaine Saint Michel
Un rendez-vous que j'attendais parce qu'il avait été reporté. Mon désir de la retrouver à cet endroit précis "La Fontaine Saint Michel» était lueur.
Fontaine Saint Michel (détail)
Ce lieu incarne ma jeunesse et la place de l'Amitié dans toute ma vie, rencontre et partage.
Vous allez sourire, j'avais préparé mon itinéraire comme une fausse touriste. Pourquoi? Je ne connais pas Paris par les plans mais par ma mauvaise mémoire ou plutôt, je vous l'avoue, mon inclinaison à vagabonder plutôt qu'à m'orienter.
Rue des Hirondelles
Pauvre Anne! Si patiente à m'écouter divaguer tout le long des rues. Je cherchais la rue de l'Hirondelle. Et je nous ai éloignées de sa proximité. Bêtise de rêveuse bavarde !
Tandis qu’Anne était aux aguets de quelques découvertes historiques et insolites dans ce quartier qu’elle connaissait pour notre joie, mieux que moi, je m’imprégnais de Paris et me sentais en fusion avec ma ville de naissance.
Chapelle Saint-Germain-des-Prés
Je souhaitais me rendre à l’Eglise St-Germain-des-prés où mes parents s’étaient mariés en 1957. Ils nous en parlaient si souvent de leurs premières années d’amour dans la crise économique de l’époque, notamment le manque de logements et le bonheur de vivre à Paris, de conjuguer leurs pas aux boulevards attrayants, aux vivantes avenues et aux rues escarpées dont le charme résiste aux tentations d’aujourd’hui.
Jésus au-dessus du portail de la chapelle
Nous sommes rentrées dans la chapelle de Saint-Germain-des-Prés, séparant nos silhouettes et un instant nos âmes. J’ai posé la flamme de mon cœur à l’autel de la Vierge et de l’enfant, ne pouvant m’asseoir en me recueillant non sur Dieu mais sur le souvenir de mes parents décédés en 2000 et en 2004. Ici la paix est silencieuse et ne dit à travers son antre que ce que l’on veut entendre et parfois écouter. J’étais là pour ce couple parisien que des photos avaient fixé, heureux d’être sortis vivants de leur passé récent, l’occupation. Et j’existais déjà quelque part…
Sérénité puis retour à la vie, à la mouvance, aux bruits de la ville.
Nous sommes passés près de la Fac de la Médecine, voici ce que j’ai retenu de quelques scènes sculptées en haut de l’institution.
Anne aurait connu le chemin qui nous aurait menés à Rome. Ses pas soutenus m’entraînaient pendant que je lui parlais. J’ai oublié de vous prévenir mais depuis quelques promenades avec Hauteclaire, vous vous en êtes certainement rendu(e)s compte, j’ai une vraie tendance à m’exprimer, à interroger les êtres qui m’accompagnent. A un moment, j’ai eu le sentiment et je lui ai dit que j’étais « torrent et elle, Anne Le Sonneur, source souterraine.»
Puis nous déambulions toujours, le nez en l’air lorsque nous sommes avons été surprises par une entrée qui pouvait être celle d’une maison culturelle d’un pays étranger ou un hôtel prestigieux.
Sculptures de Gérard Garouste (détail)
http://www.connaissancedesarts.tv/video-gerard-garouste-au-23--rue-de-l-universite-2571.html
N.B.Naturellement ce détail de statue que je ne peux pas déplacer se situe aux Tuileries
et se relie à l'autre photo plus bas.
Je n’ai pas pu résister et suis allée jusqu’à l’acceuil de cet immeuble de luxe. Questionnant l’hôtesse, je pris connaissance du nom de l’artiste et curieuse, j’ai demandé la désignation du lieu. Ni un centre culturel ni un hôtel, des bureaux, s’il vous plait dont pour l’instant occupé par un cabinet d’avocats.
Statue des Tuileries (détail)
Je suivais mon guide avec amitié et en quelques enjambées de « chat botté » nous nous sommes retrouvés aux Tuileries. J’ai laissé Anne poursuivre sa quête des empreintes sur les socles des sculptures accueillantes.
Pendant qu’elle s’appropriait par le regard puis par les photos les indices qui mènent à l’intériorité, je m’émerveillais des statues géantes.
Nous nous sommes promenées traversant ces larges allées accueillantes pour faire une pose dans un café en tête à tête. Ah parler de vie et d’écritures ! Moment sacré, moment humain. Quelque chose de fort dans l’échange qui me suspend encore.
Quel beau parcours ! Nous nous sommes quittées place de l’Opéra.
Suzâme
(14/10/11)
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Ma boîte à rêves
M’en fous, j’ai ma boîte à rêves
M’en vais dans le vieux bois
M’entraîner aux jeux de la Fée.
J’ai caché mes crayons d’Eve
Mes gants troués en laine et soie
Ma poupée aux yeux fermés.
M’en fous, j’ai ma boîte à rêves
M’enfonce dans mon p’tit lit de fille
M’enlace à mon coussin heureux.
J’ai gardé mon cahier d’élève
Trois galets et deux jonquilles
Ma poupée sans cheveux.
Suzâme
(13/10/11)
Après la publication aux Editions Ephémères de «L’atelier de Mijoty », sur une initiative de Quichottine et la participation de nombreuses signatures de l’environnement over-blog, un autre projet «La boîte à rêves ». Dans le but d’aider les enfants malades.
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Au bord du lac, l'eau limpide a bu bu tout le ciel.
Il se retire pour laisser place au rideau de la nuit.
Le soir tombe.
Textoésie d'Hauteclaire
(12/10/11)
http://hauteclaire.over-blog.com/
Mon écho :
Se cache l'infini
Dans un regard d'eau
Lac où dérivent nos rêves.
Suzâme
(12/10/11)
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