• Ce que mon rêve m’a dit (suite)

    2ème interprétation de mon rêve pour répondre au commentaire d’Arthémisia: si j’oublie le lieu où je travaille, c’est que je suis complètement détachée du trajet de mon domicile à mon site professionnel. Le rêve confirme la réalité en me rappelant que je n’ai plus de lieu de travail.

     

     

    3ème interprétation. Que peut signifier cette absence de mémoire, ce blanc total ? Seulement un détachement ? Et cette détresse, cette panique qui surgit dans l’effroi du néant?

    Dans mon rêve, tout au début, je pars normalement à mon travail dans la confiance d’un trajet familier. Cet oubli brutal est une séquence violente et silencieuse d'une déconnection imprévisible au réel qui, selon moi,  m'avertit de mon abstraction grandissante.

     

    En suspendant ma mémoire sur ce contexte précis, le trajet professionnel  lié à ma vie actuelle, cette vision m’alerte et me confirme mon présent statut. Celui d'être au chôme-âge. L'information n'est pas assumée alors elle désoriente. Il suffit de ne plus trouver le chemin du travail, perdre la mémoire de ses pas…

    Cette absence évite ou enfouit tout sentiment d'exclusion. Pourtant, ici, je comprends que la ville est indifférente aux chôme-heures.

     

    Depuis j’ai  plutôt conclu que mon rêve m’alarmait sur mon décrochage. Alors, plus qu'hier, je m'élance et me lance à l'assaut de ma réalité. En fait je ne recherche rien, je vous assure, je propose... compétences, espoir etc...

     

    Merci pour votre présence, pour votre écoute au-delà de nos blogs.

     

    Cordialement.

     

    Suzâme

     

    (6/03/12)

     

     

     

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  • Commentaires

    6
    Jeudi 8 Mars 2012 à 17:31
    flipperine

    le blog un outil de partage des émotions et donc d'entraide

    5
    Mercredi 7 Mars 2012 à 11:56
    Arthémisia

    bonjour Suzâme,

    Je ne saurais dire mieux que Plume. Il me semble que le temps est un élément important dans l'histoire, notamment le temps de la réflexion, autant dire le temps de se re-garder.-->> prendre soin de soi...

    Mes bises

    A

    4
    Mercredi 7 Mars 2012 à 09:27
    Plume

    Bonjour Suzâme,

    Je suis revenue plusieurs fois sur tes analyses ... tu cherches ce qui fait sens dans ce rêve qui interpelle deux personnes en toi, celle qui a perdu son emploi à une période de sa vie, rattrapée par le souvenir de cette épreuve traumatisante, destabilisante, dévalorisante, et celle qui aujourd'hui, par nécessité économique, sociale, affective, psychologique,éprouve la difficulté d'intégrer un nouveau projet d'activité dans le tout harmonieux d'une vie de femme . Je me demande s'il s'agit d'un blanc, d'une faille dans la mémoire, d'une angoisse du néant ... est-ce qu'il ne s'agirait pas davantage d'une prise de conscience du désir profond d'élaborer un projet épanouissant ? D'où cet avertissement, cette invitation à prendre le temps de la réflexion, pour mieux se reconnaître dans un nouveau parcours ... ce rêve me semble en fait très porteur, très prometteur ...

    Bisous Suzâme, je pense très fort à toi . Plume .

    3
    Mercredi 7 Mars 2012 à 09:12
    Monelle

    Au début de ma retraite, j'ai souvent rêvé d'un entretien très "musclé" avec mon client principal dont la rupture de son contrat a causé la fermeture de ma petite société ; je me réveillais en sursaut et restait mal à l'aise assez longtemps ! Heureusement avec le temps il a disparu !

    Bonne journée

    2
    Mercredi 7 Mars 2012 à 08:11
    Nina Padilha

    Ce travail est de nature "alimentaire".
    Il ne te séduit pas et tu le fais par obligation non par affection.
    Inconsciemment, tu rejettes tout ce qui à trait à lui.
    Même le trajet.
    Élémentaire...
    Bisous !

    1
    Mercredi 7 Mars 2012 à 00:32
    Hauteclaire

    Ton rêve t'alarme sur ton décrochage ? Il ne me semble pourtant pas que tu décroches ! Si je comprends bien ton état d'angoisse au réveil après quelque chose d'aussi fort , peut-être restes-tu trop sur le plan de ce moment de chom-âge ?
    J'ai moi-même souvent rêvé que j'errais dans le métro parisien, sans plus savoir comment arriver chez moi, et un sentiment de retard intense... J'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'une crainte récurrente et en quelque sorte atavique, celle de ne plus pouvoir aller dans son endroit familier, son chez-soi .

    Gros bisous du soir

     

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