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Chevelure de déesse
défie l’orage
Chevelure de femme
défait la rage
d’un jour imbu
de guerre.
Suzâme
http://suzame-ecriplume.eklablog.com/textoesies-c18251800
Au médaillon du cœur
Mèches de chevelure
Telle une épure
De l’amour pur.
Catheau
Cheveux de femmes
Tresses nues
Vous êtes les femmes
Qui retiennent prisonniers
Le désir de nos doigts
Et la tendresse infinie
De nos âmes ravies
Nous, les hommes du rivage
Abrupts et affamés.
Comme rochers sauvages
Nous nous abreuvons
de l’écume qui nous lie
aux impérissables secondes
entre vos bras.
François Fournet
http://francoisfournet.fr/articles.php?lng=fr&pg=62
Blondeur en cascade ruisselante
Tout le long du mur
Mélissande à sa fenêtre
Ebène luxuriant recèle des mystères
Bien aimée d’Orient
Flamme rouge, incendie des sens
Danse extatique, sang pour sang
Chevelure amour
Chevelure ténèbres.
HAUTECLAIRE
Oriflamme flamboyant
Qui tranche l’obscurité
Chevelure de femme
Qui, aboyant
Crie son insécurité.
Car, on persécute son âme…
ASKELIA
La chevelure
de Charles Baudelaire
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?Vénus de Botticelli
Lire aussi « La chevelure » nouvelle de Guy de Maupassant
http://www.cinematheque.fr/expositions-virtuelles/bruneblonde/pdf/Chevelure_fr.pdf
Armure
Et s'en servir comme d'une armure
Rideau épais, mèches partagées
Sublimant ainsi la posture
Lourds et tombants, raides et figés
Couvrant la fuite du regard
Prière, piété ou pénitence
Cadrant un visage sans fard
Piège sournois ou innocence
Mansfield
http://www.mansfield.fr/article-textoesie-121739955.html
Lien dénoué
Cheveux au vent
T'ai retrouvée
Pour quelques tresses?
Nounedeb
http://nounedeb.eklablog.com/conte-d-etretat-a105416246
Algues brunes
chevelure des sirènes
qui toujours nous enchaîne
au coeur de l'océan
Lianes blondes
qui nous ensorcellent
à chaque instant
et toutes ces tresses
ligotent mon âme
d'un amour
impossible.
Josette
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/
Ta chevelure est tombée sur la lande
Un matin de printemps
La neige venait juste de dévoiler la terre
Le vent encore imbu de violence
d’un coup sec a
ôté ta parure
Elle s’est assortie, accrochée aux brins naissants
Et t’a laissée nue et désemparée
Face à la mer !saravati
http://saravati.blogspot.be/2010/06/ta-chevelure-est-tombee-sur-la-lande-un.html
Je ferme à clef mes boucles rondes,
mâche le voeu,
fille air allure,
de te dresser à bras le corps,
dans ton cheveu de tulle bulle hure.
VERONICADENCE
http://lejardindaimehaut.blogspot.fr/
Blanches chevelures
Des juments décoiffées
A l'abri des roseaux
Battus par le mistral
Sages sous la tempête
Sauvages et libres
Elles hument avec patience
Ces odeurs de marais
Mêlées au gout d'embruns
De la mer toute proche
Marine D
Dans le vent, je lis,
Je lisse ma chevelure,
Délice !
Délire…
Dire que j’existe,
Et mes idées, tels des oriflammes,
Claquent dans le vent.
Quelle jouissance que le printemps !Anélias. B
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