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Bonjour à toutes et tous,C'est vrai j'étais heureuse de partir et peut-être... de m'enfuir... non voyons! j'étais heureuse de retrouver la mer. Désir, besoin? Qu'importe et je suis revenue avec quelques fragments de ce qu'elle m'a inspirée. Je suis encore au ralenti. J'ai visité quelques blogs et déposé mon algue... Je commence par cette page qui me mène à vous avec des poèmes et quelques liens.Nous aimons ce coin encore sauvage du Val de Saire, situé tout près de Cherbourg. Flâner à Barfleur, link ou à Saint Vaast link au mois de mars, c'est s'accorder une trêve, laisser derrière soi des réalités, des habitudes, des moyens de communication...
Un seul geste de la merEt le rocher frémit.Les algues qui l’enlacentSéduisent son corps fier.Lui, l’amoureux, l’amiAime et se laisse faire.Parfois il se noie sous la glace.
Un seul geste de la merEt le rocher espère.(2/04/12)
Que la mer berce de ses vaguesL’âme insoumise du poète.Du fond de son miroir émeraudeEtre, c’est regarder l’autre.
Elle m’aimantealimente mes yeux
mon âme gourmande.
Elle me revigore
ravive mes sens
mon corps en suspens
Elle est avide
de sable et de ciel
en moi fait le vide
la mer, la mer, la mer…
(Fermanville, le 01/04/12)
Que me murmure le vent :
La mer donne l'éveil
à toute chose qui sur le sable
repose, leur parle du soleil
La mer délasse l'âme
et toute flamme qui sur les roches
s'accrochent, puis s' émerveillent.
(24.03.12)
L'homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets;
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, O frères implacables!
Charles Baudelaire (1821- 1867)
Site : toutelapoésie.com
Lire aussi
Vers la mer
d’Emile Verhaeren
http://www.poetica.fr/poeme-1298/emile-verhaeren-vers-la-mer/
J'ai passé d'autres heureux moments, par exemple au coin d'un feu de cheminée; tout ce qu'il y a de plus simple et habituel pour quelqu'un qui le prépare pour son foyer. Mais pour moi, c'était merveilleux. Une relation d'être à flammes que je découvrais. Méditer, écrire, lire des poèmes qui nous ouvrent l'âme... voilà en toute cordialité les instants que je désirais partager avec vous qui me suivez...
Poèmes, nouvelles, textoésies à venir... une perspective d'écriture qui me motive chaque jour. Vous visitez, vous commentez, un bonheur d'exprimer l'instant créatif et réactif, vous qui stimulez mon inspiration... A bientôt.
Suzâme(3/04/12)
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