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    Illustration: Création d'Adrion 13

     

     

    Dans sa coquille d’apparence

    brune ou bleue, blonde ou braise

    dans son personnage d’aisance

    louve chaude, larme sauve

    il y a une fée de l’i n s t a n t

    caché et retrouvé

    une femme méconnue des temps

    vierge de toute tutelle

    une femme, muse des vents

    nue comme la mer

    libre comme un secret

    Dans sa coquille d’élégance

    dans sa double importance

    il y a un feu qui crie

    une femme qui vit.

     

     

    Poème lu par Bernard Stéphane, journaliste à Radio Tour Eiffel dans les années 80. Extrait de mon recueil "Opus Fémina" en préparation.

     


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  • Aller en poésie, c'est ... oublier les connaissances, retrouver l'élémentaire à partir du désert, de la nudité, de la page vierge.

     

    (Pensée propice griffonnée lors de la conférence du poète, romancier et essayiste Daniel Maximin, le 17 janvier dernier à la Maison de la Nouvelle Calédonie dans le cadre de l'Année des outre-mer")


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    Près d’un lac complice virevolte une petite nappe vichy jaune et blanc pour un impromptu aux victuailles.

    Le poète a décidé que les arbres de tous les âges sont ses convives.

    Alors le paysage s’installe dans l’herbe offerte au soleil ; pâquerettes chuchotent, bleuets vacillent. Les couleurs s’éclaboussent de bonheur.

    A la fin de la fête, le poète a décidé de boire tous les reflets du paysage pendant que désespérément le lac rejoint la nuit.

     

    (15/01/11)

    Poème écrit sur le thème du Printemps des Poètes 2011: "D'infinis paysages"


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  • illustrationAnélias[1]

    Je rêve du futur, blottie dans tes bras

    Un futur de brume orange et de pétales verts

    De volutes sans but, de spirales éphémères…

    Dans le creux de ton âme, je divague,

    Vague à l’âme des jours gris de juillet

    La pluie passe en rideaux,

    Vague de senteurs pourpres,

    Parfum  du tabac blond,

    Herbe fraîche et suave,

    L’essence des œillets

    Affole le fil de nos jours

    Lance des stridences acidulées,

    Les mots s'inscrivent sur ta peau,

    Dans le creux des lignes de ta main ondule mon destin.

     

    Partie d'une suite avec une illustration, une parcelle d un tableau/collage : "Trésors de la vie". Anélias.B, poète et platiscienne.

     

    N.B. Je la suis et la poursuis autant dans son écriture que dans l'étendue de sa création, un univers pictural, qui du plus petit au plus grand format, délivre des trésors de détails et d'associations fragmentées. Elle parle à mon âme imaginative, interpelle mes sources aussi. Je me sens en complicité, fidèle à sa quête et ses interprétations. Je vous invite à retrouver son site dans mes liens. Suzâme

     


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  • Elle aspire les plaisirs célestes ;

    Gourmande de toutes les gourmandises

    d'amour que deux animalisent ;

    Elle papille en fête le zeste.

     

    Elle plisse la douleur amère

    Solitaire de toutes les solitudes ;

    Des plaies que cadence torture

    Elle déglutine les couleuvres chair.

     

    Lippe rieuse ou frémissante

    Tantôt craintive tantôt amante ;

    Elle verbe l'être et Dieu écrit :

     

    - De ta bouche rien n'est impur !

    Ton destin rythme ton ballet

    Et je tic-tac la mesure.

     

    Recueil  "A fleur de femme"

    www.http.edilivre.com

     

    N.B.: J'ai choisi ce poème avide du goût et des sens pour l'audace de son langage, particulièrement sur trois verbes étonnants. Je vous invite à découvrir son recueil, à visiter son antre poétique en deux parties "A fleur de femme" et "A fleur de conscience". En suivant ses personnages mais aussi ses sentiments sur les thèmes les plus profonds,  vous rejoindrez l'univers de Tibicine.


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