• Rêverie sous chrysalide

    Tendre voile de l’adolescence

    Psyché loin du vide

    L’œil vibrant d’insouciance.

     

    Que sait-elle de ses ailes ?

    De sa beauté ? Des ses envols ?

    Nue, un jour elle se lève belle

    Et s’élance et s’élève vers l’épaule

     

                  D’Eros…

     

    Suzâme

    ( 15/03/11)


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  • L’amitié

    Cette main soleil

    Bienveillante présence

    Saigne pour un arbre esseulé

    Qui s’expose à l’existence

    Soigne ses peurs et ses larmes.

     

    L’amitié

    Cette main lune

    Merveilleux silence

    Effraie mille oiseaux noirs

    Qui se posent sur les rêves

    Offre tout son cœur et l’espoir.

     

    L’amitié

    Cette main lumière

    Jamais rivale de l’amour.

     

    Suzâme

    (22/02/11)


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  • Mon assiette

                          est un soleil

    Mon soleil             

                          est une âme

    qui me parle

                         de lumière

     

    Nul couvert de vie

    pour la poésie

     

     

    Suzâme

    (15/03/11)


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  • Ce matin, j'attrape le soleil avec mes dents et j'en fais un poème.

     

    Suzâme

    (15/03/11)


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  • L'une, fine silhouette, svelte, encore presque désinvolte des années 50, amoureuse de Paris, s'étonnant de toute cette incroyable culture exposée dans le moindre quartier vivant, amante et peut-être modèle d'un artiste ensorcelé, accouche d'un enfant dans la solitude d'un air nauséabond d'immoralité à laquelle l'époque la renvoie. Les mœurs libres des jeunes femmes sont encore sévèrement jugées par la famille et particulièrement par la gente masculine. L'une incarne l'amour avec toute l'anxiété du bonheur d'aimer, ses limites et ses secrets.

     

    L'autre, un siècle après, que dis-je, l'espace d'une génération, prolongeant son adolescence entre l'insouciance et la réflexion, choisit de danser la liberté dont elle rêve sans idéologie, croit-elle? Après son aventure de l'émancipation, construite à travers quelques expériences inavouables même à sa meilleure amie, lorsqu'elle reconnait passion, peu après l'intense rencontre, c'est dans l'émerveillement qu'elle accouche d'un enfant, après l'ivresse de la grossesse qui la transforme en astre de chair et son désir plus fort que sa désillusion de «donner la vie». L'autre incarne l'amour avec tous les élans du besoin et du plaisir d'aimer, d'être aimée et sa confiance sans regrets.

     

    Suzâme

    (15/03/11)


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