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Au bord du seuil
Naître ou mourir
Feu de vie
Ou feuille de sang.
Au bord de l’œuf
S’ouvrir ou dormir
Ivresse de vie
Ou vase d’encens.
Au bord de l’œil
Se donner ou se délivrer
Extase de vie
Ou désert blanc.
Suzâme
(26/11/11)
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La louve blottie dans son lit
Blessée d’une seule nuit
Aux griffes de sang
Craint notes et bruits
Pleure au moindre passant
Lorgne lueur de son repli.
La louve battit de son lit
Les bases d’un seul jour
Sans griefs du temps
Oublie viol d’un titan
Prie l’aube, l’amour
Chante l’âme éblouie.
Suzâme
(24/11/11)
Sur une proposition de Juliette : Promesses de l'aube
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Si la seule note indicible
C’est toi.
Si la seule couleur cachée
C’est toi.
Si le seul corps jamais frôlé
C’est toi.
Si l’univers incommensurable
C’est toi.
Si l’absence inéluctable
C’est toi;
Alors je ne suis que l’aura
d’une poussière.
Suzâme
(7/11/11)
58ème salon Un partage de mots
Thème : Si
http://partagedesmots.forumprod.com/
Avec son accord amical, ce poème en partage :
PALPITATIONS
de Nina Padilha
Je suis une poussière. L'aura d'une poussière,
Comme dit joliment ma belle amie Suzâme.
Insignifiante chose, un fragment de lumière…
La dimension d'un rêve, la vibration d'une âme…
Un soupir de nuage, un éclat de rosée,
Un lambeau de printemps, un petit bout de rien...
Une part de mystère, une larme posée,
Un détail minuscule dans l'arc du méridien.
Un souffle de zéphyr, le sourire des jours,
Je suis le sang de l'aube, la plume du poète,Le murmure de l'eau et le vol d'un vautour.
Je suis bribe de vie, l'absolu et la quête.
La tristesse d'un saule, l'espoir d'une hirondelle,
L'agonie d'un pétale, la complainte des dunes,
La sueur des montagnes, le cri d'une étincelle,
L'accablement du blé, l'albédo de la lune…
Un maillon anonyme, voilà ce que je suis.
Perdue dans l'univers, je fais partie d'un tout.
Un morceau d'infini dans le temps qui s'enfuit.
Un esprit, une trace, une raison, surtout.
Nina Padilha © 14/11/2011
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Bonjour les ami(e)s
Un récent et sérieux changement de rythme de vie s’impose. Conséquence extrême: manque de temps, de disponibilité d’esprit nécessaire à notre communication que j’aime particulièrement, essentiellement.
Cela veut dire et je l’ai expérimenté cette semaine, très peu de publications hebdomadaires relatives à mes textes personnels, très peu de commentaires sur vos blogs et presque aucune réponse à vos commentaires sur mon blog.
Je vous demande amicalement votre compréhension. Je rôde une nouvelle situation professionnelle qui me demande quasiment une métamorphose, tant l’assimilation, la concentration, la maîtrise et bien sûr la responsabilité sont devenus prioritaires devant la Muse. Tant que je reviendrai la tête pleine, encombrée, je ne pourrai être présente comme avant, lorsque j’étais totalement libre. Cette période transitoire, peut-être durable et je le souhaite aussi même si c’est au détriment de ma créativité, de ma perception, de ma réceptivité, exige beaucoup.
Il est douloureux de renoncer à ce qu’on aime et la poésie avec vous est un de mes plus beaux rendez-vous.
J’espère m’adapter d’ici deux semaines à ma nouvelle vie professionnelle. Peut-être sera-t-elle hélas très courte ! Le monde de l’emploi se réduit à un chiffre, un statut, un format, à peine à un engagement.
J’ai dû annuler mes inscriptions à vos newsletters et publications parce que j’avais des centaines d’annonces auxquelles je n’ai déjà pas répondues.
Mais soyez assuré(e)s que chaque soir, j’irai poser ma plume chez l’un(e) d’entre vous.
Le week-end, lorsque je reprendrai progressivement mon esprit poétique, je publierai un de mes textes, un carnet de promenade ou un extrait de mes lectures.
En revanche, je ne me sens pas prompte à répondre aux défis et propositions d’écriture.
Surtout soyez sans inquiétude ! Non, je n’ai pas été blessée par un fragment de météorite. Simplement le temps qui attendait depuis plus d’un an son premier rôle a repris sa place dans ma tête. Concrètement, il s’est imposé sur 7 heures d’une grande intensité. Quoi de plus ordinaire somme toute!
N’hésitez pas à revenir à mes débuts lorsque nous ne nous connaissions pas encore et à laisser vos pensées qui toucheront mon cœur.
Toute ma reconnaissance. Cordialement.
Suzâme
(19/11/11)
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