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Un jour, la vie surgit, s’étend
Frôle l’azur, oublie le temps.
Un jour, l’âme ouvre sa fenêtre
S’élance vers l’arbre pour naître.
Un jour, le corps désire, ressent
Danse l’essor, invente le néant.
Un jour, l’être ouvre sa porte
Allume l’espérance morte.
Suzâme
(7/01/12)
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Fleur d’hiver
Cœur brûlant
Secrète femme
Sans amant.
Fleur de vers
Centre et infini
Lieu de flammes
Mille envies.
Fleur d’envers
Faille nue
Fille d’âme
Pleurs retenus.
Fleur d’hiver
Corps de givre
Peur de femme
Que l’amour enivre.
Suzâme
(29/12/11)
N.B. Un des premiers beaux signes de l'année 2012, une complicité poétique, pure coïncidence, puisque nous ne nous en étions pas entretenues, mon poème et celui d'Arthémisia que je vous invite à découvrir sur son blog:
http://corpsetame.over-blog.com/article-1578-la-fleur-d-hiver-95881351-comments.html#anchorComment
Voici qu'Hauteclaire publie "Attente" http://hauteclaire.over-blog.com/article-attente-96312081.html et je frissonne à nouveau de cette sensibilité en échos profonds. Je vous invite à lire son fragment de solitude criant comme la fleur d'hiver d'Arthémisia "émerge en cristaux..." et la mienne que l'amour enivre malgré son corps de givre.
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Peinture d'Anélias.BFigurine rencontrée à Arles en 2011A vous ,
Je voudrais être soleil et vous accueillir ce matin mais aussi la pluie pour vous rafraîchir le front, le cœur et tout ce qui vous incarne pour vous dire que la nature donne beaucoup au regard et aux sens, pour vous redire inlassablement de recevoir la beauté, le bonheur de chaque jour.Je vous souhaite d’être en poésie avec vous-mêmes, d’être en état de ressentir intensément le mouvement des mots, l’arpège des maux qui hantent vos aubes et vos nuits, d’exprimer si possible par la voix mais aussi par la plume, le pinceau, les mains tout ce qui effleure, émeut, bouleverse, apeure, torture votre âme.J’espère que vous aimerez et que vous serez aimé de près, de loin… par l’amour , l’amitié ou par Qui vous croyez.Suzâme(01/01/2012)
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J’écris, je cries parfois sous les mots
Secrets d’une autre lune
Entre les verbes, l’arme d’un stylo
Lame contre larmes diurnes.
Je crée, je crois parfois pour être
Sacre d’un dieu, d’une muse
Entre mes cils, mes ailes de poêtre
L’âme que nul monde n’use.
Suzâme
(26/12/11)
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J’écris comme un arbre. J’enlace les mots et les transforme en fruits, en fleurs. Je remue mes feuilles mais jamais je ne crie.
J’écris comme un arbre. Ma sève glisse au-delà des vers et prend racine dans mes couleurs de vie.
J’écris comme un arbre. J’écris debout.
Suzâme
(30/10/11)
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