•  

     

     

    imagesCAFZXNFB

     

    J’ai mis le gant de la vie

    pour frôler le visage des murs

    toucher la rue

    brasser la foule chaude.

     

    J’ai mis le masque de la vie

    pour voir le désert des ombres

    regarder la trace de l’espoir

    percevoir la lune trahie.

     

    Et puis j’ai tout enlevé

    la montre de mon cœur

    mes boucles d’étoiles

    mon voile d’existence.

     

    Et puis j’ai tout donné

    les lignes de mon front

    le frisson de mes seins

    et la brume à mes pieds.

     

    (Inédit extrait du recueil "Ecrits sur ma Paume" en préparation)

     

    N.B. Je me souviens avoir lu à voix haute ce poème qui m'est chair, accompagnée pour la première fois par un groupe de musiciens amateurs de l'association A.R.M. à La Courneuve dans les années 90. Cette émotion est restée intacte

     

     


    4 commentaires
  •  

    plume1-150x128

     

     L'âme au bout de la plume

    Se déverse, s'épanche

    Au gré des rafales.

     

    L'esprit-esthète écume

    L'émotion-avalanche

    Crée et se régale

    Des maux du corps.

     

    Mots conjurant le sort.

    Donner des ailes à l'enclume;

    L'entreprise de la plume.

     

    (inédit)

    

    N.B. Comment choisir un de ses poèmes? Aïcha est tombée "en inspiration". Est-ce l'influence de la lune? Est-ce une rencontre avec elle-même ? Je vous invite à en découvrir d'autres sur le site Nanterre PoéVie, à la rubrique "auteurs"

    


    votre commentaire
  • photos s-n-gal 013[1] Sculpture "La femme-feuille" de Claudine R.

     

     

     

    Je suis la seule feuille

    qui ne veuille

    se détacher

               de l'Arbre.

     

    Je suis la feuille-femme

    qui enlace

    et ensève

                    l'Arbre.

     

    (9/12/10)


    4 commentaires
  •  

    ADRION13.jpg

     

    Illustration: Création d'Adrion 13

     

     

    Dans sa coquille d’apparence

    brune ou bleue, blonde ou braise

    dans son personnage d’aisance

    louve chaude, larme sauve

    il y a une fée de l’i n s t a n t

    caché et retrouvé

    une femme méconnue des temps

    vierge de toute tutelle

    une femme, muse des vents

    nue comme la mer

    libre comme un secret

    Dans sa coquille d’élégance

    dans sa double importance

    il y a un feu qui crie

    une femme qui vit.

     

     

    Poème lu par Bernard Stéphane, journaliste à Radio Tour Eiffel dans les années 80. Extrait de mon recueil "Opus Fémina" en préparation.

     


    4 commentaires
  • Aller en poésie, c'est ... oublier les connaissances, retrouver l'élémentaire à partir du désert, de la nudité, de la page vierge.

     

    (Pensée propice griffonnée lors de la conférence du poète, romancier et essayiste Daniel Maximin, le 17 janvier dernier à la Maison de la Nouvelle Calédonie dans le cadre de l'Année des outre-mer")


    2 commentaires