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Par Suzâme le 15 Mars 2011 à 14:10
L’amitié
Cette main soleil
Bienveillante présence
Saigne pour un arbre esseulé
Qui s’expose à l’existence
Soigne ses peurs et ses larmes.
L’amitié
Cette main lune
Merveilleux silence
Effraie mille oiseaux noirs
Qui se posent sur les rêves
Offre tout son cœur et l’espoir.
L’amitié
Cette main lumière
Jamais rivale de l’amour.
Suzâme
(22/02/11)
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Par Suzâme le 8 Mars 2011 à 14:24
Danse la créature
se déliant des ronces
s’élance l’arbre-femme
cambré par le temps.
Sa face dissimule ses tourments
Et sous sa chevelure aux branches opales
Mille promesses aux paysages
Une seule prière aux saisons éternelles.
Suzâme
(7/07/10)
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Par Suzâme le 6 Février 2011 à 18:08
Illustration Pierre Masquelier (mon père) - Ed.Grassin
Je te verrais comme une femme
au cœur du temps avec des gestes fugitifs
de bonheur, d’amour et d’apothéose.
Tu danserais des destins créatifs,
et nos chemins seraient enfin des gammes
au milieu des mots et des choses.
Tu serais la ligne lumineuse
souveraine et souterraine
de mille êtres et leurs mondes,
leur messagère rêveuse.
Belle et savante marraine,
tu inventerais l’accord des ondes.
(21/09/88)
Publié dans l'anthologie"LA PAIX" - Ed. Grassin
Extrait de mon recueil en préparation "Opus Fémina"
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Par Suzâme le 5 Février 2011 à 14:36
Renaître, revivre, tout refaire
l’œil du loup est aveugle.
Redire sans renoncer aux couleurs
lumière lave sang.
Retourner au ventre des fleurs
l’amour révèle les amants.
Relire les lignes de la terre
les mots délivrent les cœurs.
Renaître, revivre, tout refaire
sans ombre, sans abîme
Relier l’âme aux lèvres.
A paraître dans "Ecrits sur ma paume", recueil en préparation
N.B. Souvenir encore prégnant, ce poème composé dans les années 80 a été inteprété et mis en scène par une troupe de comédiens amateurs à Dugny (93) qui a vu entre mes vers, des apôtres annoncés mon désir comme un voeu pour le monde, de la parole portée par un choeur aux derniers gestes sans voix.
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Par Suzâme le 26 Janvier 2011 à 23:02
J’ai mis le gant de la vie
pour frôler le visage des murs
toucher la rue
brasser la foule chaude.
J’ai mis le masque de la vie
pour voir le désert des ombres
regarder la trace de l’espoir
percevoir la lune trahie.
Et puis j’ai tout enlevé
la montre de mon cœur
mes boucles d’étoiles
mon voile d’existence.
Et puis j’ai tout donné
les lignes de mon front
le frisson de mes seins
et la brume à mes pieds.
(Inédit extrait du recueil "Ecrits sur ma Paume" en préparation)
N.B. Je me souviens avoir lu à voix haute ce poème qui m'est chair, accompagnée pour la première fois par un groupe de musiciens amateurs de l'association A.R.M. à La Courneuve dans les années 90. Cette émotion est restée intacte
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