• Paréo de rêve

    Elle se cache des vents

    De la tête jusqu’aux hanches

    Instant de trêve

    Elle court, poursuit, se déhanche

    De l’âme jusqu’aux seins blancs.

     

    Paréo de rêve

    Elle voile ses vies

    Des yeux jusqu’aux orteils

    Silence de lèvres

    Elle tombe, s’endort, s’émerveille

    Son âme est infinie.

     

    Suzâme

    (01/05/11)


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  • Me suis évanouie dans les fleurs

    Puis me suis éveillée à moi-même

    Sans peur des lendemains.

     

    J’ai découvert mon cœur

    Puis me suis allumée

    A la vie sans artifices.

     

    J’ai baisé ton cœur

    Puis me suis retrouvée

    Belle au-dedans et au-delà de mon corps.

     

    Suzâme

    (01/05/11)


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  • Un pas de plus

    Et la vie change

    Les hommes n’ont plus peur.

     

    Un pas de plus

    Et tout s’échange

    Les femmes et les fleurs.

     

    Un pas de plus

    Et les êtres se ressemblent.

     

    Un pas de plus

    Âmes et arbres se rassemblent .

     

    Un pas de plus

    Et l’amour nous vit.

     

    Un pas de plus

    Et renaît l’envie.

     

    Suzâme

    (01/05/11)


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  • Me faire un chemin

    Entre Villon et Velter

    Je caresse du regard Ronsard

    Frôle Charles d’Orléans

    M’entretiens avec La Fontaine

    Et je passe mon chemin

    Valse avec Musset

    Rêve de Baudelaire

    Mais son portail est clos.

    Je me retiens avec Hugo,

    Me dissipe avec Rimbaud

    Mais préfère Verlaine

    Parce que j’ai peur des vers

    Hallucinants, parfois des voyelles.

    Je saute un siècle, indemne

    Et rejoins Apollinaire à la guerre

    Tombe amoureuse d’Eluard

    Chante le monde avec Aragon

    Me révolte avec Prévert ?

    Je me fraye un chemin

    Une écriture de poésie.

     

    Suzâme

    (01/05/11)


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  • Je ne puis capturer mon cœur

    Lorsqu’il pleure

    Alors il y a la rosée sur les fleurs

    Et la pluie sur mes peurs.

     

    Je ne puis écrire ma douleur

    Alors il y a le langage de l’âme-sœur

    Toute la poésie et son ampleur

    Alors il y a le bruit de nos erreurs.

     

    Je ne puis me taire qu’à contrecœur

    Lorsque je pleure

    Alors il y a les vers crieurs

    Alors il y a le silence des couleurs.

     

    Suzâme

    (30/04/11)


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