• -          - Accueille-moi comme avant, souffle le vent charmeur à la maison repliée

    -         - Il y a quelques mois, tu as claqué si brutalement ma porte et de façon si inattendue que tout mon corps de pierre a tremblé.

    -          - C’est la faute aux saisons. Parfois je ne suis plus le même. Oui, elles me transforment en fou des portes et des fenêtres. Et tu le sais qu’elles ne sont pas mes seules victimes. Questionne les arbres !

    S’il te plait laisse-moi entrer !

    -          - Je t’en prie ! Cesse tes relances ! A cause de toi, moi aussi je ne suis plus la même. Ta violence a ébranlé ma confiance de douce maison. Depuis ta crise insensée,  je reste fermée au monde.

    -          Je ne suis que le vent. A aucun instant je n’ai voulu être tempête. Et puis je ne suis pas seul à te demander de rentrer à nouveau dans ton cœur, dans ta vie. Que fais-tu du soleil qui lui aussi n’y était pour rien ?            Allez, douce maison, ouvre-nous ta porte !

    -          Ah vent et soleil ! J’ai tant besoin de vous !

    (28/03/2016)

     

    Petit dialogue ordinaire


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  • - Femme,

    A quelle heure

    êtes-vous une fleur?

    - Je suis un coeur.

    Je n'ai pas d'heure.

     

     

    (7/03/16)


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  • "- Dire que je me ferais bien faon pour trouver quelques victuailles !

    - Et moi donc ! Dire que je me ferais bien paon pour trouver du travail !"

     

    Petit dialogue ordinaire entre deux exclus

    (le 30/08/2015)


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  • « - Surprise ! Je te pique là où ça fait mal et m’en nourris ma mignonne. En plus, tralala, je suis libre. Ah Ah ! » Se vante l’égoïste membre des Culicidae.

     

     

    -          "- Tu piques pour surprendre, laisser ta trace, simple rougeur ou souvenir qui démange. Mais après, tu dois te sentir bien seul. Que fuis-tu moustique ? » lui répond l’insolente victime.

     

     

    (27/03/2015)

     

    Petit dialogue ordinaire


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  •  

    Conversation de bonhommes

    -         -  Et toi, mon ami

    que fais-tu de tes peines ?

     

    -         - Je les cache par fierté

    aux arbres et aux étoiles

    et toi ?

     

    -         - Je les vide à tire-larmes.

    Puis elles se mêlent à la neige. 

    -           Ne crois-tu pas, mon ami

    qu’il suffirait qu’elles fondent ?

     

    -         - Oublier nos peines profondes ?

    Alors non et mille fois « non » !

    Le sais-tu mon ami ?

    Avec nos joies, ce sont elles qui nous font.

     

     

     

    (25/12/2014)

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