• A vous mes ami(e)s,

     

    Mon association Nanterre PoéVie vous propose de participer au prochain numéro de PoéVie en Page, le N°11, nous avions choisis un thème évident et mystérieux, vaste et indéfini :

     

    LIEU

     

    "Le Temps, dans sa mesure précise et uniforme, est affaire de tous (même si chacun l'accommode à sa manière). Mais le lieu? Quoi de plus relatif à soi et plus évanescent qu'un lieu? "Faire trois ou quatre pas suffit pour aboutir nulle part" assure Jacques Tornay. Alors peut-être que le seul lieu mémorable serait... le Lieu d'être, celui où, par hasard, ce que Je suis est advenu...?"

    Françoise Valencien

     

     

    A vos plumes, à vos claviers, décrivez nous ou faites nous vivre ces lieux que vous avez habité ou traversé, qu’ils soient public, privé, d'exil, de passage, imaginaire, onirique, tournés vers l’infiniment petit ou le cosmos...

     

    Vos textes et ceux de vos ami(e)s sont attendus avant le 15 octobre à l’adresse suivante :

     

    anelias.8@laposte.net

     

    Vous pouvez également vous inscrire à notre blog ou visiter notre site, y découvrir nos différentes rubriques, celle des  "auteurs"  en particulier.

     

    http://nanterrepoevie.e-monsite.com

     

     

    Le contenu de cette lettre que je vous adresse est extrait de la newsletter Nanterre Poévie écrite par Anélias.B

     

    Je souhaite votre participation dans un esprit de découverte mutuelle et l'élan toujours renouvelé de transmettre la poésie qui est en nous.

     

    Merci d'avance.

    Cordialement.

     

    Suzâme

    (01/09/11)

     

     


    3 commentaires
  • Bonjour les ami(e)s

     

    Avec un peu de décalage et toujours avec joie, j’ai répondu à vos impressions. Avant de fermer temporairement ma fenêtre sur nos univers poétiques, je vous préviens que je me suis désinscrite tout aussi temporairement à vos newsletters et parutions d’articles puisque je ne pourrais pas les lire de mon lieu de vacances. Dépaysement total, départ avec quelques recueils récents, une anthologie de poésie, peut-être un roman policier français dont j'affectionne l'auteur assez complexe et deux magazines, un carnet non pas de "devoirs" mais de feuilles disponibles et complices si la poésie me visite.

     

    Dès mon retour, je me précipiterai pour m’abonner à nouveau.

     

    Pendant mon absence, profitez-en pour visiter mes terres, îles à poèmes et lagunes à proses, volcans et précipices puisque certains écrits m’ont emmenée si loin dans l’imaginaire, si loin au fond de moi... Je fuis cimes et déserts. Alors vos commentaires sont des signes indispensables aux vagabondages de ma plume.

     

    Recevez toute ma reconnaissance. Cordialement. A bientôt. 

     

    Suzâme

    2/07/11)

     


    4 commentaires
  • Bonsoir,

     

    Je me précipite sur mon piano d'écriture pour vous jouer "La lettre" de l'épouvail :

     

    "J'ai été complètment surpris, ému et...frissonnant. Deux femmes poètes sont venues me rendre hommage au milieu de quelques ami(e)s de mes jardins "bio". Je les ai trouvées un peu spéciales à déclamer poèmes et histoires sur ma vie, en plein air. Fierté oblige, j'ai parfois retenu mes larmes devant un charmant public, oh une quinzaine de jardiniers.

    Etaient-ils captivés par ces textes profonds venus d'autres planètes, les blogs? Ils ont applaudi ces êtres étranges qui écrivent sur les fleurs, les étoiles, la solitude des épouvantails comme  Anélias, Nina , Olga, Anne, Elo, ABC, Catheau, Askélia, M'Annette en réponse à la fameuse Suzâme qui, on l'aurait juré, avait fait le pari de lire avec son amie Bernie tous les poèmes, soit 10 chefs d'oeuvre qui m'ont aussi donné le sourire. J'en ai presque lâché mon râteau.

    Le public? Hommes, femmes, enfants de Nanterre intéressés par les jardins BIO, l'éducation et quelquefois par la Poésie. Je ne suis pas très sûr d'avoir été applaudi. Je crois même que c'était plutôt chaque poème lu à haute voix...

    Enfin, cela m'a plu ce moment arraché aux saisons. J'étais là dans mon coin, en attente du solstice, sachant que j'aurais de la compagnie peut-être toute la nuit. M'ont manqué après lecture, l'Oiselle et la petite Emma, poupée de chiffon mais je savais que me parleraient désormais le soleil, la pluie et le vent .

     

    Merci pour cette poésie, parfum de mes guenilles, souffle de présence, mots d'herbes et de paille, voix et silence.

     

     


    11 commentaires
  • Pars sans vous.stop.une dizaine.stop.mer appelle poésie.stop.baigner cœur chaudron.stop.me délasser.stop .délacer âme.stop.oublier maux.stop.rejoindre azur et vents.stop.saisir couleurs d’existence.stop.évincer temps.stop.vivre.stop.contempler infini pour moi et pour vous.Stop. mon blog est à vous.stop.commentaires soignent silence.stop.Reconnaissance…

     

    Suzâme

    (12/05/11)


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  • Je viens de lire dans la tourmente et la contemplation un livret  intense et précieux de Michel Onfray. Pourtant, en ce qui me concerne, plutôt mourir que d'avoir «Recours aux forêts»comme le philosophe-poète et avant lui, son maître Démocrite.

     

    Que le monde soit un enfer que seuls les hommes composent à coups de guerres et de pollution ! Qu'ils massacrent les roses, c'est-à-dire eux-mêmes, chairs de leurs chairs, leurs frères, même au coeur de ce parcours extrême de l'humanité,  je ne peux ni penser ni rêver me retirer de cette apocalypse à rebours à laquelle je participe passivement comme un oiseau voit et chante la terre du bout de sa branche, du bord de son péril.

     

    Je retiens l'extase d'où je suis, du bout de mon âme, étrange regard qui frôle ce qui existe, des lointains paysages à la vie la plus accessible, l'arbre présent, les fleurs, leur beauté généreuse, l'être vivant à fleur d'arbre et ce firmament que j'aimante.

     

    Ni le froid ni l'effroi de notre folie, ni l'absence d'un dieu universel ne m'éloigneront des êtres.

     

    Ma cabane ne sera jamais au fond de la forêt même si j'avoue qu'elle se bâtit depuis l'enfance au fond de moi où que je sois.

     

    Est-ce au fond de la solitude? D'un seul regard, rêve ou pleur, je me replie. Mais qui suis-je sinon de la même fibre que l'arbre qui résiste au temps et les fleurs épanouies sous le soleil malgré tout cet envers. Qui suis-je, sinon comme chacun de nous, je veux le croire à cet instant, un fragment de l'âme terrestre?

     

    Suzâme

    (9/04/11)

     

    N.B. "Le Recours aux forêts - La tentation de Démocrite" - Michel Onfray - Editions Galilée


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