• Comme Ophélie...

    18474  schabrieres.wordpress.com

    Parfois je m’endormirais bien sur un immense bras d’eau pour être calme, apaisée, peut-être sereine. Je m’abandonnerais aux courants de la paix, sans plus penser ni rêver, heureuse dans le sommeil des âmes délivrées des ascensions lunaires, des luttes dérisoires et des vertiges de lucidité de l’invisible poète.

    Pourtant je retiens cette intemporelle tentation de la dérive. J’aime la vie. J’aime d’amour. Dormir n’est pas mourir.

     

    Suzâme

    (10/03/11)

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  • Commentaires

    4
    Mercredi 30 Mars 2011 à 15:46
    ADAMANTE

    Beau texte en effet, une autre image me vient, que j'ai souvent utilisée dans mes cours de théâtre pour faire en sorte de s'ouvrir aux infimes perceptions du monde : "se tenir dans les bras de l'Univers caressant et se laisser bercer". C'est un exercice que je pratique et fais pratiquer. Amitiés Suzâme, belle journée.

    3
    Vendredi 11 Mars 2011 à 06:52
    Nina Padilha

    Ah ! Morphée ! Misérable amant. Infidèle et capricieux !

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    2
    Jeudi 10 Mars 2011 à 22:52
    Tricôtine

    dormir parfois oui... ça donne un second souffle même sous une vague !

    1
    Jeudi 10 Mars 2011 à 19:47
    Anélias.B

    O fil de l O,

    Songe d une nuit saline,

    Remonter à la surface,

    Faire la planche

    Et attendre, attendre la douceur de vivre

    Et celle d aimer

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